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Quel est l’enjeu sociologique, selon Camille Herlin-Giret, de mener des enquêtes sur la question de l’argent auprès de populations riches et «objectiver leur richesse» ?

Cours : Quel est l’enjeu sociologique, selon Camille Herlin-Giret, de mener des enquêtes sur la question de l’argent auprès de populations riches et «objectiver leur richesse» ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2022  •  Cours  •  728 Mots (3 Pages)  •  162 Vues

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Diop                                                                                                                      6 Novembre 2022

Fatidougou

TD 06B

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Question 1 : Quel est l’enjeu sociologique, selon Camille Herlin-Giret, de mener des enquêtes sur la question de l’argent auprès de populations riches et «objectiver leur richesse» ?

La richesse reste un point aveugle pour les travaux sociologiques, qui tendent à se focaliser sur les modes de vie bourgeois. Malgré l’intérêt de longue date pour le patrimoine dans les sciences humaines et sociales. Les auteurs qui placent l’héritage au centre de leurs études sur les questions d'héritage soulignent implicitement la séparation entre l'analyse des flux (questions de rapport à l'argent, de consommation, d’épargne) et l’analyse des stocks (stocks d’héritage transmis ou reçus). moment de l’héritage). Le moment et le cadre juridique de la transmission invitent à penser les pratiques de circulation et de gestion du patrimoine au-delà du seul moment de la succession. Elle inverse ici cette vision, en supposant que le capital n’opère pas seul, il suppose l'existence d'acteurs, de pratiques et d'instruments impliqués dans la production et l’identification de la richesse : dans l'identification des groupes réputés riches, jusqu’à la conversion boursière transformationnelle en signe de richesse, il légitime ce dernier et façonne l’approche de la gestion du capital. Elle décompose l'idée que le capital fonctionne de manière indépendante et ne part pas de l'hypothèse que les riches sont capables de gérer leur capital en charge. Au lieu de cela, l'idée de travail l’amène à s’interroger sur les efforts que font ces personnes pour s’intéresser, investir du temps ou même parler de la marchandise qu’elles possèdent. L’idée que le capital fonctionne par lui-même empêche de s'interroger sur la finalité des acteurs qui le possèdent. L’idée est donc de voir s’il y a des différences entre ce que les gens disent et ce qu’ils se passent vraiment et voir en pratique ce que c’est vraiment qu’être riches.

  1. De quelles manières la particularité de la relation ethnographique et les difficultés méthodologiques, freins et non-dits rencontrés par l’auteure pendant son enquête éclairent l’objet sociologique qui l’intéresse (à savoir l’accumulation de l’argent) ?

        Le sujet est très intime, très sensible. Il est dur d’en faire parler de manière spontanée. Elle a donc dû trouver des gens qui ont bien voulu lui en parler. Les enquêtés s’autocensurent et se comparent toujours à plus riches qu’eux, cela montre qu’ils voient toujours la richesse ailleurs. Malgré ces obstacles elle a dû trouver un moyen de parler d’argent lors de ces enquêtes. Elle montre comment le flou de la catégorie de richesse est utilisé par les enquêtés. Cela montre comment les dominants s’exprime quand on parle d’argent. Elle va remarquer qu’il y a trois marqueurs de la richesse. Qu’il y a un instrument d’identification politique et marchande, qu’il y a des lieux et des pratiques pour ces riches ou les gens s’y reconnaissent très facilement, comme les rallyes mondains par exemple. Elle a pu constater que certain enquêtés oublie certain de leurs biens ce qui montre les normes de richesse. La plupart des riches enquêtés tente de ce distancer de ce statut de riche pour ne pas se justifier de ce qu’ils possèdent.

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