Quatorzième chapitre de Zadig

D'abord je vous donne un petit résumé du quatorzième chapitre, et ensuit je vais lire l'extrait.

Au cours de ses mésaventures, Dans ce chapitre, Zadig est arrivé aux frontières qui séparent l’Arabie Pétrée de la Syrie, comme il passait près d’un château assez fort, des Arabes armés l’attaquaient,

Et ils voulaient lui prendre tout ce qu'il avait.

Zadig est sauvé par le seigneur du château qui avait vu sa bravoure,

Il était le maître de château et s’appelait  Arbogad,  qui se révèle être un voleur.

Il a invité Zadig au château et il a organisé un dîner magnifique pour divertir Zadig.

Et maintenant je vais lire l'extrait des pages 96 à 98

Au début de cet épisode, c'était intéressant pour moi que

Quand on parle du personnage d'un voleur, Il y a un caractère à deux faces.

Le portrait est à la fois un éloge et un blâme.

Voltaire met en valeur quelques qualités essentielles d’Arbogad.

Arbogad est un bandit, un voleur. En fait il est le patron des voleurs.

Mais cela souligne également ses qualités positives.

Il note qu’« il faisait quelques bonnes actions ».

I dit : « il donnait libéralement », était « doux dans le commerce », donc il remarque sa générosité.

Au par exemple Voltaire souligne sa tendance à la débauche et il utilise également l’adjectif « gai » donc il souligne que le voleur aime la vie.

• Dans la suite du texte, Voltaire nous présente un brigand philosophe.

Arbogad raconte sa jeunesse comme pour justifier ce qu'il est à l'âge adulte.

En fait, il utilise une brève fable émise par un vieil arabe, « celle du grain de sable et du diamant » pour illustrer son ascension peu morale : « j’étais le grain de sable, je résolus de devenir diamant ».

En fait, jamais le sage ne lui a conseillé de devenir brigand.

Notre voleur se livre à une interprétation qui lui est personnelle, et qui va dans le sens de ses intérêts. Pour devenir diamant, il se fait brigand.

• Quand je faisais des recherches sur ce chapitre, je trouvais une autre chose intéressante :

Dès le début de l'extrait, Voltaire précise que l’homme est « Le seigneur du château » et au milieu de l’extrait le personnage précise qu’il est considéré (ou il a dit « on me considéra beaucoup »),

et il affirme avec fierté son identité et sa profession : « je devins seigneur brigand ».

On constate que le personnage se prévaut d’un vrai pouvoir et même d’une forme de morale puisqu’il se permet de donner des conseils à Zadig : « je vous conseille de vous enrôler sous moi ».

• Et le résultat de la critique que j'ai lu était que :

le personnage, même s’il est immoral, devient une figure positive grâce à la philosophie qu’il développe et surtout par le portrait amusé qu’en fait Voltaire.

• Et aussi je trouvais que :

Voltaire utilise le registre comique pour mettre en scène Arbogad.

Ainsi, lorsque Zadig s’adresse à lui, il utilise avec ironie l’expression « noble profession ».

La manière dont le brigand interprète dans son seul intérêt la fable du philosophe arabe prête à sourire, car il érige en principe une conduite immorale, mais ne dupe ni son interlocuteur, ni le lecteur.

Ce qui fait sourire, c’est la manière méticuleuse avec laquelle Arbogad relate le caractère lucratif de son métier.

Voltaire joue sur des paradoxes qui servent à faire réfléchir le lecteur.

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