Poésie Satirique

La poésie satirique a débuté en Grèce durant l'antiquité. La première poésie satirique grecque a été écrite par le poète, Archiloque de Paros. Mais, la poésie satirique a surtout été développée par les poètes latins tel que Horace, Perse, Sénèque.

Elle sert à représenter de manières ridicules les vices des hommes.

La poésie satirique agit comme un mécanisme de sanction et de réparation par le rire. La tonalité est souvent ironique ou humoristique.

En France, pendant moyen-age, la poésie satirique a disparue. Par contre, la réédition des satiristes latins en Italie au XIV° et par conséquent l’influence italienne en France va faire renaître ce genre au XVI° grâce à Mathurin Régnier et Agrippa d’Aubigné.

On remarque alors deux grandes « familles » de poésie satirique: la poésie satirique, imitée d’Horace, marquée par l’humour et la poésie satirique, imitée de Juvénal, avec plus d'implication politique.

Ronsard a créé avec ses « Discours », la grande satire politique. Au XVII°, période du classicisme, les modèle sont anciens et datent de l'Antiquité. Mais les thèmes utilisés vont à l’encontre des valeurs politiques, sociales et littéraires du classicisme.

Ainsi, la poésie satirique n'est pas mise en avant, de nombreux préjugé qui s’attachant au rire et au comique, ne lui permette pas de s'imposer à cette époque. Ainsi que, à part les « Satires » de Boileau, ce style disparaît sous le règne de Louis XIV.

Au XVIII°, malgré le succès des poésies satiriques d’André Chénier et de Voltaire, elle s’efface aussi en tant que genre littéraire.

Mais l’esprit satirique reste quand même présent dans la poésie de l'époque même si elle n'est pas mise en avant.

De nombreuse œuvre très connues sont représentative de ce style tel que « Le Roman de renard » (Moyen Age), « Les Epigrammes » de Clément Marot (XVI°), « Les Fables de La Fontaine » (XVII°), les « Caractères de la Bruyère » (XVII°) ou les « Lettres persanes de Montesquieu » (XVIII)°).

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