Pourquoi j'ai aimé la Muse Vénale

Compte Rendu n°1

Pourquoi es-ce que j’aime le poème “ La muse Vénale ”

        “ Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or ”, citation emblématique de Charle Baudelaire qui définit l’objet d’étude de notre première séquence sur l’alchimie poétique pendant laquelle nous avons pu étudier l’incontournable recueil des Fleurs du Mal, recueil sorti pour la première fois le 21 juin 1857, avec comme objectif pour Charle Baudelaire de changer les règles et les pratiques entourant alors la poésie. Ces poèmes ont rapidement choqué la société française entraînant plusieurs procès et qui entraînera la censure du receuil pour principaux motifs d’outrage à la morale publique et religieuse.

De ce recueil, nous avons pu donc étudier depuis le début de l’année trois poèmes : une Charogne ; L’horloge ; et  La Muse vénale , sur lequel nous allons nous attarder plus en détails.

Puisque ce compte rendu a pour objectif d’expliquer pourquoi La Muse vénale se trouve être mon poème préféré parmi l’ensemble des textes étudiés en classe.

Pour cela, nous allons dans un premier temps voir l’importance pour moi du travail effectué par Charle Baudelaire afin de montrer les différentes facettes de cette muse.

Puis dans un second temps nous verrons la réhabilitation de celci, considérée comme vénale par une société critiquée dans un dernier temps par Baudelaire, cette critique sociétale étant pourquoi j’aime particulièrement ce poème.

        Dans un premier temps ainsi nous allons observer l’importance pour moi du travail qu'a apporté Charle Baudelaire afin de nous présenter un personnage nuancé et non pas caractérisé ni stéréotypé par une seule et unique caractéristique, son rôle de prostituée.

Effectivement , dans de nombreuses œuvres , littéraires ou cinématographiques, certains personnages ne sont observés que sous un seul et unique angle de pensée.

Dans certains cas, pour faire transparaître une idée bien précise comme dans un des autres poèmes que nous avons étudiés, L'Horloge ou le temps est considéré comme la menace d’un compte à rebours fatal et diabolique avant une mort certaine, sans véritable nuancement autour de cette prétendue menace.

Dans d’autres cas, ce manque de nuance autour d’un personnage à pour bute de faire transparaître une forme d'humour parodique, voire satirique, mais qui peut rapidement tourner à la simple facilité scénaristique, comme dans le cas du personnage de Ned Flanders dans la série “ Les Simpson “, ou progressivement au fils des saisons le trait de religieux conservateurs va prendre énormément d’importance, sans pour autant émettre de critique ou de questionnement, pourtant étant l’objectif premier de cette série (D’ailleurs, aujourd’hui le terme de Flanderization existe et définit donc l’exagération d’un trait unique au point où il efface tous les autres. ).

Alors que dans le cas de La Muse vénale , ce personnage de prostituée est duel, aimé et magnifié d’un côté, et misérable de l’autre, prostituée d’un côté, mais finalement réhabilitée de l’autre.

En effet, nous pouvons analyser, avec par exemple les allitérations en M ( V.1 “ Ô muse de mon cœur, amante… ), le pronom possessif “ mon “, le Champs Lexicale de l’amour ( V.2 “ cœurs et amantes “ ), mais aussi avec simplement le titre “ Muse Vénale “, la muse étant une source d’inspiration et aussi une périphrase signifiante prostituée est une femme aimée voir glorifiée par l’auteur avec tout le langage poétique, présent dans ce texte (Marbrées, Voûtes azurée, or… ).

Cependant bien que l’auteur que l’auteur aime cette femme, elle n’en reste pas moins miséreuse, ce qui fait ce qui questionne l’auteur sur le futur ( V.5 “ Ramènera-tu …” , V.8 “ Récoltera-tu “ ), évoquant avec importance le froid ( V.3 “ Durant les noirs ennuis des neigeuses soirées “ ), montrant aussi la faiblesse de la femme contre ce froid ( V.4 “ Un tison pour chauffer tes deux pieds violets ? “ ).

Puis cette femme bien que miséreuse et prostituée, pour Charle Baudelaire reste aimé et intéréssante au point ou il ne la juge point, mais la réhabilite, par l’utilisation de l’enfant de coeur ( V.10 ) figure religieuse d’innoncence ou par l’utilisation de la périphrase “ Saltimbanque à jeun “ ( V.12 ) pour faire disparaitre le trait de prostitué et mettre en lumière de nouveaux traits de sagesse, d’artiste, de cette femme, en utilisant aussi des verbes positifs “Jouer“, “Chanter” et enfin l’utilisation d’autre périphrase ( V.10 “ Jouer de l’encensoir “ / V. 12 “ Étaler tes appâts ) montrant la volonter de l’auteur de protéger la femme de la simple caractérisation en une simple prostituée.

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