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Piste commentaire littéraire La Fontaine : Les animaux malades de la Peste

Synthèse : Piste commentaire littéraire La Fontaine : Les animaux malades de la Peste. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2021  •  Synthèse  •  1 031 Mots (5 Pages)  •  415 Vues

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Klotz-Koffel Jacques

Français

Commentaire littéraire n°1

[pic 1][pic 2]

Commentaire sur une partie ( 1 idée générale )

Partie réalisée : Une justice arbitraire, et inégale envers les faibles

        A : Le discours de L’Âne

                

                a : L’Âne qui n’arrive pas à décoder le discours du Lion

                b : Une faute sans gravité, mais agavé par ses propos

                c : Le discours de l’Âne au discours direct

        B : Le Loup se proclamant procureur et bourreau

                

                a : Le Loup qui se meut en procureur

                b : L’influence du Loup sur les autres prédateurs

                c : L’exécution expéditive de l’Âne

        C : La leçon didactique / La moralité

                

                a : Changement de temps verbaux

                b : Une justice arbitraire qui change en fonction des castes sociales

                

Légende :

        Idée générale :

        Les Idées : [pic 3]

        Les arguments de chaque idée : [pic 4]

        Connecteur logique :        [pic 5]

        Tout d’abord, nous avons pu constater en lisant la fable que l’Âne tenait

un discours des plus étranges, en effet l’Âne a mal interpréter le discours du Lion qui était purement hypocrite et qui invitait à se dénoncer, de plus le discours du Renard viens disculper le roi et les autres prédateurs. L’Âne qui est connu pour être un animal bête tomba dans le piège tendu par le Lion et le renard. Dans un élan d’honnêteté, il vient confesser ses fautes sans filtres, et avoue qu’il a mangé un peu d’herbe dans le pré des moines. Ensuite, sa faute est sans aucune gravité, comparer au lion et aux autres prédateurs, il n’a tué ni blesser personne, en effet il a  juste mangé un peu d’herbe d’un pré ne lui appartenant pas : « Qu’en un pré de moine passant, La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ». De plus, il nous dit que cela ne lui est arrivé qu’une fois : « j’ai souvenance ». Mais il va se rendre coupable de part l’utilisation d’un lexique en lien avec la religion : Moine, ciel, diable. En effet, leur châtiment vient du ciel ( un dieu ) et le fait de dire que c’est le diable qu’il a poussé à commettre cette faute permet à la cour de le rendre coupable. Après, à l’inverse du Lion et du Renard son discours et au discours direct, cela permet à la Fontaine de mettre la faiblesse de l’Âne en avant, la mise en avant de sa faiblesse permet donc aux autres animaux qui ne pouvaient pas forcément le rendre coupable de pouvoir le faire. Par la suite, nous, pouvons voir le Loup se mouvoir en procureur et en bourreau, en effet le pelage noir du Loup rappelle la robe noire des cours de justice, de plus le Loup va demander à travers un réquisitoire peu convainquant l’exécution de l’Âne : «  Rien que la mort n’était capable d’expier son forfait », soit le rôle du procureur. Puis le Loup va exposer son dégoût / sa haine envers l’Âne par un flot d’injures : « ce maudit animal ; ce pelé, ce galeux d’où venait tout leur mal », cela va lui permettre de galvaniser la foule, et par la suite les animaux vont répéter les phrases exclamatives utilisées par le Loup : « Manger l’herbe d’autrui ! Quel crime abominable ! », ce qui montre son influence sur la cour et les prédateurs. Mais encore, le Loup va se transformer en bourreau et va exécuter la sentence qu’il a proclamé. L’exécution de l’Âne se déroule très vite, en effet elle ne se passe que sur deux vers ( 61-62 ), la vitesse de son exécution nous montre la violence et la rapidité avec laquelle elle s’est déroulé. De plus, toute notion de sacrifice est enlevée de ça mort, cela se traduit par le remplacement de dévouer vers 30 par expier vers 62. Enfin, nous observons que dans la moralité / la leçon didactique il y a un changement de temps, nous passons de l’imparfait / passé simple au futur, permet à la fontaine de transmettre un message dans le temps et qui a de l’impact en dehors de son époque. Pour conclure, cette moralité évoque une justice arbitraire qui n’a pour but que de sauvegarder l’ordre social, en effet cette leçon didactique dénonce la justice de l’Ancien Régime qui jugeait les gens en fonction de leur statue, et si nous faisons l’analogie avec cette fable nous observons que c’est absolument la même chose. Les prédateurs qui sont les plus puissants sont impunis, et les herbivores qui sont les plus faibles servent de bouc émissaire.

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