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Commentaire de la fable « les animaux malades de la peste » jean de la Fontaine

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Par   •  20 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  1 139 Mots (5 Pages)  •  719 Vues

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Commentaire de la fable « les animaux malades de la peste » jean de la Fontaine

Durant la période du classicisme, de nombreux auteurs ont critiqué la cour française du XVIIs , nombre d’entre eux ont vu leurs ouvrages censurés ou brûlés pour cause de « diffamation ». Jean de La Fontaine était connu pour ses fables qui critiquaient le roi et sa cour en mettant en scène des animaux auxquels il attribuait les qualités et les défauts de l’homme. Ses fables sont accessibles à un large public car il en existe différentes lectures, l’essentiel étant la morale finale. La fable qui nous intéresse est « les animaux malades de la peste » publié dans un recueil de fables paru en 1678-1679. Elle met en scène des animaux qui tiennent un conseil car la peste fait rage; ils se lancent dans un procès pour savoir qui est le plus coupable d’entre eux, pour mourir et sauver ainsi la population de la peste .En quoi la fable de Jean de la fontaine nous montre-t-elle à travers ce procès insolite une satire de la cour ?

Nous étudierons le procès insolite, véritable réflexion sur la justice, puis la vision pessimiste que porte l’auteur sur cour.

L’auteur nous propose un procès insolite où chacun défend son point de vue pour vivre. Ce rassemblement met en place une situation tragique. La fable commence en installant une ambiance funeste « un mal », « terreur » (v.1), « fureur » (v.2), « les crimes » (v.3). Le fait de citer le mal au quatrième vers accentue le coté dramatique de la peste. Puis la citation de Achéron accentue le fait que les actions des hommes, leur comportement entraînent des châtiments avec la nécessité d’une victime expiatoire. Ce principe de bouc émissaire consiste à sacrifier l’animal qui aura commis les plus gros péché. Puis les oxymores et antithèse « mourante vie » (v.9), nous montrent le destin tragique et un certaine fatalité. « la douce et l’innocente proie » (v.12) nous montre que la peste met tous le monde sur un pied d’égalité. Le champs lexical de la religion et du ciel nous montre que le procès dépasse les animaux et qu’il appartient à un statut divin : « le Ciel » (v.16), « céleste courroux » (v.19), « nos péchés » (v.17), « diable » (v.52), « la mort » (v.61). Mais malgré cela ce procès peut sembler normal sur certain point.

Le procès reste un procès normal car ils débattent et donnent leur avis pour que justice soit rendue. Mais dans un premier temps on peut retrouver le vocabulaire de la justice « coupable » (v.18/33), « accuse » (v.31) et « justice » (v.32) la notion de coupable est belle et bien présente, c’est le plus coupable d’entre eux qui sera jugé comme coupable, le vote se fera à l’unanimité. Ce procès parait normal car chacun des personnages défend son point de vue et donc sa vie. En effet par exemple le premier personnage à prendre la parole est le lion, le chef de cette assemblée dans son discours le lion avoue sa faute « j’ai dévoré force mouton » (v.26) et « il m’est arrivé quelquefois de manger le berger » (v.28-29) et le lion qui est noble dit « je me dévouerai donc, s’il le faut » (v.30). Mais le lion est un belle orateur qui manie l’art du discours on peut le voir car il utilise des enjambements (v. 25-26 et 28-29), des questions mais il répond

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