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Pierre, Jean Racine

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Par   •  5 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  670 Mots (3 Pages)  •  1 988 Vues

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Phèdre, Jean Racine

Un aveu indirect et de plus en plus clair

l’aveu est vraiment clair à la l.14 : « ou tel que je VOUS vois », c’est l’aveu qui est enfin direct à la fin d’une longue tirade qui avait commencé par « Je brule pour Thésée », cette métaphore est une contradiction avec la fin, ce qui rend l’image de l’aveu encore plus frappante et choquante.

au début, Hippolyte ne comprend pas du tout que l’aveu s’adresse à lui et fait une référence à Thésée l.5-7

Certaines phrases qui parlent de T sont clairement destinées à H, v.12 « mais fier, mais fidèle et meme un peu farouche » ce sont des qualités proche de celles des chevaux et H est un fils d’amazone.

A la fin Thésée est d’autant plus scandalisé qu’il pensait que l’aveu s’adressait à son père mais enfaite à lui : « Dieux! »l.37 cette exclamation montre aussi le côté sacrilège de cet amour, il utilise une question rhétorique aussi « qu’est ce que j’entends? » qui montre son incrédulité

Le côté incestueux de l’aveu est souligné par le parallélisme de construction l.38

Pour faire son aveu, phèdre fait un transfert d’H à T, elle pense H mais dit T pour exprimer sa passion, par exemple v3 « … » elle est sur le point de dire H, v.4 « ma folle ardeur » est une phrase destinée à mettre H sur la voie de la vérité car elle a honte et a peur de sa réaction

Comparaison filée entre Thésée et Hippolyte. On voit H quand P parle de fidélité et de jeunesse, car Thésee lui est volage v.12 . Thésée montré comme « fidèle fier farouche »v12 avec une allitération en f on voit son côté farouche alors que c’est Hippolite qui a un côté farouche car c’est un fils d’amazone.

L’histoire Ariane-Thésee devient une histoire Phèdre-Hippolyte, elle réécrit l’histoire et l’accentue car elle dit à H qu’elle serait aller jusqu’à aller dans le labyrinthe avec lui v.30, elle regrette que l’histoire ne ce soit pas passé ainsi on le voit grâce aux question rhétoriques v.20, v.22. Cette parole est délirante, c’est une passion ravageuse

II. La passion comme maladie

« languis » v.8, ce verbe utilisé pour décrire l’amour de Phèdre renvoie à une maladie, c’est la mélancolie une humeur qui entraine la dépression ou la folie, et le délire

l’hyperbole « je brûle »v.8 montre la folie dans la passion de Phèdre

Phèdre est un personnage sous le signe de l’excès c’est l’ « hybris », c’est la folie, la monstruosité qui vient du déchainement des passions comme Phèdre qui vont dans leur déchaînement commettre des crimes avec plus ou moins de culpabilité, les dieux ont quelque chose à voir dedans.

L’image du labyrinthe est une métaphore qui montre la condition humaine ou des liaisons amoureuses : on fait des choix on choisit son chemin mais on finit toujours par se perdre.

jeu sur la polysémie de « perdu »v.36 : à la fois cela peut être le sens spatial dans le labyrinthe, à la fois c’est aller au devant du danger et se perdre, l’amour la pousse à commettre des folies.

la

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