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Phèdre de Racine

Dissertation : Phèdre de Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2022  •  Dissertation  •  581 Mots (3 Pages)  •  467 Vues

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Introduction

L’amour à sens unique est au centre de la vie de plusieurs. Jean Racine, un auteur français ayant marqué le courant littéraire du classicisme, démontre cet amour toxique à travers son œuvre Phèdre qui parut en 1677. Dans l’extrait, «Un aveu volontaire», Phèdre avoue son amour pour Hippolyte et l’écrivain invoque une vision fataliste de l’amour où l’être humain est victime de ses passions. Nous examinerons, par l’entremise de cet extrait, à quel point la passion irrépressible de Phèdre fait d’elle une héroïne pathétique et comment ses actions la damneront ultimement à un destin funeste.

Développement argumentatif

[I.]

II.

Deuxièmement, on peut voir que Phèdre, l’Héroïne de cet extrait, est pathétique. L’héroïne sait que sa passion fait d’elle une femme pathétique et on peut constater ceci dans l’affirmation: « Ne pense pas qu’au moment que je t’aime, Innocente à mes yeux, je m’approuve moi-même. » où elle sait que ses sentiments ne seront pas bien accueillis. Dans l’extrait: « Je m’abhorre encore plus que tu me détestes » où il y a une emphase sur le rejet, elle poursuit pathétiquement son amour impossible. Elle est aussi pathétique, car elle essaie de blâmer son amour sur des choses hors de son contrôle. On peut voire ceci dans l’extrait: « Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle de séduire le cœur d’une faible mortelle » où elle blâme les dieux pour son amour et dans la personnification : « Tes malheurs te prêtaient encore de nouveaux charmes » où elle accuse les dieux d’être la cause de ses actions. Pour conclure, le fait qu’elle blâme son amour sur des choses hors de son contrôle et qu’elle sache que sa passion la rend pathétique explique l’argument principal.

III.

Finalement, Phèdre aura un destin funeste. Leur passion est vouée à un destin lamentable, peu importe si ses sentiments sont réciproques. La métaphore: « Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite » nous le prouve, car elle demande à Hippolyte d’en finir avec elle. On peut aussi constater cette affirmation dans la métaphore : « Voilà mon cœur : c’est là que ta main doit frapper » où elle accepte de se faire maltraiter en raison de sa passion, son cœur. Dans tous les cas, sa passion sera la condamnera. Elle ne cherche pas son amour, car elle sait le destin qui l’attendra. On peut voir ceci dans l’extrait : « Pour mieux te résister, j’ai recherché ta haine » où elle essaie de lui résister et dans la personnification : « Frappe : ou si tu le crois indigne de tes coups, si ta haine m’envie un supplice si doux » où elle sait que seule la haine de Hippolyte peut l’envier, mais elle accepte ce destin. Elle sait que rechercher l’amour d’Hippolyte ne fera que lui apporter sa haine. Ainsi, le fait qu’elle sache qu’elle est condamnée à un destin funeste malgré que sa passion soit réciproque et qu’elle ne cherche pas son amour prouve sa condamnation inévitable.

Conclusion

...

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