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Phèdre De Jean Racine

Commentaires Composés : Phèdre De Jean Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Août 2014  •  613 Mots (3 Pages)  •  2 578 Vues

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Joué pour la première fois à Paris à l’hôtel de Bourgogne en 1977, l’œuvre Phèdre écrit par Jean Racine appartient au courant littéraire du classicisme et est plutôt du genre dramatique avec une tragédie en 5 actes. L’extrait « Un aveu involontaire » montre le destin de l’homme condamné par ses passions. Il ranime l’essence de la tragédie antique, dont le but est de susciter la terreur et la pitié en soulignant le tragique de la condition humaine. Suite à cet aveu, il s’agit de démontrer que par son drame passionnel, destructeur et funeste, Phèdre est l’évocation d’une vision fataliste de l’être humain victime de ses passions. Cela va mettre en avant plan une passion irrépressible, une héroïne pathétique et une issue tragique.

Développement argumentatif

[I.]

II.

En deuxième lieux, on peut voir une héroïne pathétique. On voit qu’elle est victime de sa faiblesse. Tout au long de l’extrait on peut voir tout le jeu de séduction qui a eu lieu entre les deux représenté par des mots tel que « chassé »(v.18), « résister »(v.20), « aimais »(v.22), « charmes »(v.23 ) et « regarder »(v.26) qui compose le champ lexical de la séduction et qui démontre tout son mal à l’oublier. L’antithèse « Tu me haïssais plus, je ne t’aimais pas moins »(v.22) montre à quel point son attachement est profond. On voit clairement qu’elle a de la difficulté à contrôler ses sentiments.

On peut également voir qu’elle se sent victime de son destin. On le voit clairement dans l’hyperbole « Les dieux m’en sont témoins »(v.14), où elle tente de se dissocier et de trouver un autre coupable pour son erreur. L’autre métaphore « Ont allumé le feu fatal »(v.14) montre qu’ils étaient fait pour se rencontrer et qu’elle a été victime d’un choix de dieu. On voit qu’elle croit vraiment que c’est la ligne de son destin et qu’elle n’y peut rien. L’héroïne suscite à la fois la pitié et la terreur.

III.

En troisième lieux, on peut voir un destin funeste. On voit clairement sa sensation de culpabilité envers ce qu’elle a fait à travers cette hyperbole « Un monstre qui t’irrite »(v.35) où l’on observe le sentiment de dégout qu’elle éprouve envers elle-même. Elle se sent tellement coupable comme on le voit dans l’énumération « Venge-toi, punis-moi »(v.33), qu’elle souhaite qu’il se venge pour pouvoir se sentir un petit peu moins mal. Elle éprouve un grand sentiment de culpabilité envers ses gestes.

On voit clairement un appel à la punition tel qu’on peut le constater dans l’euphémisme suivant : « expier son offense »(v.39) où elle souhaite qu’il laisse aller sa frustration pour se sentir moins mal. L’antithèse « Si ta haine m’envie un supplice si doux »(v.42) montre qu’elle veut payer pour ses erreurs. On voit son souhait de vengeance, elle croit qu’avec cela elle va se sentir moins mal. Cela démontre que l’issue ne peut être que tragique.

Conclusion

En conclusion, elle donne d’elle-même une image d’un monstre en proie à une souffrance inouïe, possédé par une passion

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