Personnages de Roman.

MARTINS CAMPINHAS

Jessica                                                                                   DISSERTATION

                                                                                       Personnages de Roman

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                               Le roman est tout d’abord défini comme une œuvre d'imagination constituée par un récit en prose dont l’intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude des mœurs ou encore de nombreux sujets. Le roman, à l'époque de l'antiquité, faisaient très souvent l'éloge d'un personnage qui se voyait être le personnage principal. Mais ce n'est pas toujours le cas. Il peut aussi y avoir des personnages définit comme médiocres qui optent pour une attitude ou des gestes immoraux qui vont faire toute l'intrigue d'un roman. C'est pourquoi, on peut se demander si des personnages romanesques peuvent captiver le lecteur tout en ayant une attitude immorale. Pour cela nous essayerons d'y répondre en trois temps, tout d’abord nous allons voir des personnages souvent délaissés, ensuite l'attirance pour des personnages dont l'attitude est immorale et pour finir des personnages symboles de la complexité humaine.

          Tout d'abord, certains personnages qui sont qualifiés de personnages immoraux sont souvent relégués au second plan. Les personnages immoraux ne sont pas forcement les personnages principaux mais jouent un rôle primordiale dans le roman. Ces personnages vont tout d'abord valoriser indirectement les autres. Les personnage « repoussoirs » dont donc une stratégie utilisée par l'auteur afin que leur défaut aient pour fonction de rehausser les qualités des autres personnages. Pour illustrer cela nous pouvons prendre l 'exemple de L'Assomoir de Emile Zola parut en 1876. Zola va décrire Lantier comme un personnage infidèle, beau parleur et qui, avec ses défauts va mettre en avant Gervaise, qui elle est décrite comme une belle demoiselle généreuse et faible. Dans ce roman, Zola décrit le monde des ouvrier considérés comme des victimes, un monde dur ou Gervaise va passer d'une héroïne à une anti-héroïne.

          Ces personnages ne représentent pas le héros symbolique : courageux, valeureux , pleins de qualités. A l'opposé de cela, ils sont la figure type de l'anti-héro et vont bouleverser les romans, apportant du dynamisme à l'intrigue. Sans obstacle, ans forces obscures contre lesquelles lutter, un héros positif aurait du mal à briller, à s'affirmer. C'est précisément parce qu'il doit résister à l'immoralité de certains personnages qu'il s’élève en dignité et force le respect du lecteur. Les 3 mousquetaires, roman de Alexandre Dumas, parut en 1844 illustre bien cette idée : les 3 mousquetaires sont valorisés face aux gestes immoraux du cardinal : trahison, vengeance, hypocrisie. Ce qui forme une image méliorative des mousquetaires dans le but de défendre les milieux populaires. L'intrigue repose donc sur la tension négative créée par un personnage aux actes ou à l'attitude immorale.

          Dans un second temps, nous pouvons voir que les personnages immoraux apportent du dynamisme à l'intrigue d'un roman, c'est pour cela qu'ils peuvent devenir les héros d'un roman. Les anti-héros sont symbole de nouveauté dans la littérature et cela va donc intriguer le lecteur et pousser son attirance face à cette nouveauté. Les héros conformes à la morale sont donc décrit comme ennuyeux et vont être relégués au second plan pour laisser place aux héros sombres. Nous pouvons prendre l'exemple de Bel-Ami de Guy de Maupassant, œuvre parut en 1885. Georges Duroy n'est pas réellement qualifier d'anti-héros mais y ressemble fortement. Tout au long du roman, il va manipuler les femmes dans le seul but de s'élever dans la société, grâce à cela il vas devenir chef de rédaction politique alors qu'au début du roman il était sans sous. Ce qui montre une autre face de ce personnage : manipulateur, sans valeur et surtout jaloux de la réussite des autres. Cependant le lecteur va se prendre au jeux et être attirer par un personnage qui leur semble courageux et ambitieux. La plupart des personnages médiocres sont donc intelligents, manipulateurs, vifs et connaissent des émotions plus exaltantes que les personnages qui suivent la voie de la vertu et du respect. Il réussissent donc à prendre le devant sur les héros d'un roman. C'est également le cas dans les Liaisons dangereuses de Laclos ou encore dans La princesse de Clèves, ce sont des personnages libertins qui ont une autre vision du monde, qui comme leur nom l'indique, cherchent la liberté et le plaisir. Mais ces personnages qualifiés de différents vont être condamnés du fait de leur différences.

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