Paul Valéry Le Cimetiere Marin
Dissertation : Paul Valéry Le Cimetiere Marin. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar ludi_nl • 30 Janvier 2015 • 803 Mots (4 Pages) • 2 734 Vues
Paul Valéry est un poète symboliste du début du 20ème siècle passionné de mathématiques et de
msique. Malgré des débuts prometteurs dès 1889 dans l'écriture poétique, il y renonce à la suite
d'une grave crise morale et sentimentale, ce ne sera qu'en 1917 qu'il y revint avec La Jeune Parque
dont le succès fut immédiat et annonçait celui de nombreux autres grands textes comme « Le
Cimetière marin « (1920), l'un des chefs d’oeuvre de la poésie moderne dont Paul Valéry disait : «
c'est à peu près le seul poème où j'ai mis quelque chose de ma propre vie « .
La composition de ce poème , 24 sizains en décasyllabes dont nous avons ici les quatre premières
strophes, n'est pas étrangère à cette impression de plénitude, de perfection achevée. Les quatre
premières strophes du « Cimetière marin » unissent ce carré de terre qu'est le cimetière, monde
souterrain des morts, avec la mer ; deux lieux d'éternité où le temps semble ne plus exister ,
l'impression que le temps est suspendu est rendue par Valéry par le soleil de midi et la majesté de la
mer réunis dans une même immobilité .
Paul Valéry situe l'heure à laquelle il contemple la mer : un instant suspendu, une heure de plénitude
mise en valeur en tête du vers 3, Midi . Ce moment particulier de la journée est célébré par l'auteur
d'un champ lexical mélioratif exprimant l'intensité de la lumière , feux v3,fins éclairs v7, scintille
v12, flamme v16, il traduit ainsi un rayonnement sans pareil qui permet au poète , d'un long
regard , d'entrer en communion avec les « dieux » .
L'heure de midi impose comme une trêve, une harmonie exprimée par le verbe composer du vers 3,
l'ensemble du monde entre dans une ère de paix et de stabilité portée par la répétition du mot calme
aux vers 6 et 14 et ce calme va jusqu'au sommeil (v16) et au silence (v 17) pour aboutir à la sérénité
(v23).
L'ensemble de cette lumière qui irradie et le cimetière et la mer est enfin associée par le poète à une
richesse qui prend plusieurs formes comme celle des diamants au vers 8 ou bien de l'or au vers 18
et dont on retrouve la sonorité dans le mot trésor .
Tous ces éléments contribuent à faire de la présence zénithale du soleil un instant de totale
perfection et communion magnifié par le mise en valeur dans le poème de la mer et du temps.
Cette impression d'arrêt du temps est rendue par la célébration
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