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Patients Auteur : Grand Corps Malade

Fiche de lecture : Patients Auteur : Grand Corps Malade. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2015  •  Fiche de lecture  •  561 Mots (3 Pages)  •  1 483 Vues

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• Titre du livre : Patients

• Auteur : Grand Corps Malade

• Date de la première publication : 2012

• Editeur et collection : Don quichotte, Non Fiction

• Nombre de pages : 168

2. L’analyse de l’ouvrage

• Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est né le 31 juillet 1977 au Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis. Il se lance dans la musique (Slam) en 2006, avec l’immense succès de trois albums.

En Juillet 1997, à la suite d’un mauvais plongeon dans une piscine, il se déplace des vertèbres et devient tétraplégique incomplet. Il retrouve l’usage de ses jambes après un an de rééducation. Fabien Marsaud écrit son premier livre en prose « Patients » en 2012.

• L’ouvrage aborde l’univers, le quotidien et le ressenti des personnes lourdement handicapées, tels que les tétraplégiques, les paraplégiques, traumatisés crâniens, les grands brûlés ou encore les amputés.

• Le concept de sciences infirmières prédominant mis en jeu dans cet ouvrage est pour moi le respect de l’intimité et de la dignité de la personne soignée. En effet, Fabien est devenu totalement dépendant des autres pour le moindre geste. Il nous décrit parfaitement la gêne occasionnée lors des premiers soins d’hygiène, d’élimination urinaire ou encore défécation. Grâce au personnel soignant qui réalise ces soins dans le plus grand respect de l’intimité et de la dignité, ces derniers deviennent alors plus supportables pour le patient.

3. Résumé de l’ouvrage

4. L’évaluation du contenu de l’ouvrage

I- Sélection :

II- Perception :

« à cette époque, j’avais plusieurs ventouses sur la poitrine reliées à des moniteurs chargés d’indiquer les fameuses « constantes » : fréquence cardiaque, taux d’oxygène dans le sang, ect.

Quand une des ces ventouses se décrochait, le moniteur se mettait à sonner et une infirmière rappliquait aussitôt. J’avais mis au point une petite technique pour appeler le personnel soignant qui savait très bien que, quand je faisais ça, c’était que j’avais besoin de « me faire aspirer ». Je ne bougeais pas encore les mains mais je commençais à pouvoir mobiliser mes bras. Je positionnais donc ma main inerte contre la ventouse et l’arrachais d’un mouvement sec de mon bras droit.

Un jour où je bavais particulièrement, j’ai décidé d’appliquer mon petit système pour que quelqu’un vienne m’évacuer ce trop-plein de salive. Le moniteur sonnait, mais personne ne venait. J’entendais bien pourtant les allées et venues de l’infirmière dans la pièce, mais elle ne me calculait pas. La salive commençait à me couleur sur les joues, non seulement j’avais besoin qu’on m’aspire mais qu’on me passe aussi un gant de toilette sur le visage. Comme personne ne venait, j’ai décidé d’arracher une deuxième ventouse pour doubler la sonnerie. J’avais maintenant un flot de bave qui me coulait dans le cou. C’est alors que l’infirmière est apparue au-dessus de moi. Voyant pourtant très bien

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