Paragraphe argumentatif sur l'incipite de Thérèse Raquin

Introduction : l’incipit de Thérèse Raquin :

Emile Zola est un écrivain et journaliste, né en 1840 et mort en 1902. Romancier français populaire, il est le chef de file d’un mouvement littéraire : le naturalisme. Ce mouvement littéraire qui succède le réalisme a pour idée de reproduire la réalité avec un grand soucis du détail qui tire vers l’exhaustivité. Le texte que nous allons étudier est extrait du roman de Zola : Thérèse Raquin. Ce classique de la littérature a été publié 1867, il relate l’histoire de Thérèse Raquin, une femme qui se languit de sa vie de couple et qui tisse une relation extra conjugale. Le passage que nous allons traiter de ce roman est son incipit, le début de ce récit nous fait la description négative et macabre du passage du Pont-Neuf qui s’appuie sur l’étrangeté. Quelles sont les caractéristiques de cette description ? Le commentaire va se diviser en deux axes : le premier analysera la dimension réaliste et objective de cette description ; le second étudiera la stature macabre et lugubre de cet incipit à travers les marques de subjectivité.

Paragraphe argumentatif n°1 :

Zola nous dépeint un paysage aux qualités picturales qui fait penser à un tableau impressionniste. Les peintres de ce mouvement se veulent peintres du concret et choisissent souvent leurs sujets dans les paysages. Zola avec la description du lac et de son décor dans lequel sont Thérèse, Laurent et Camille prend aussi comme sujet la description d’un paysage de la nature.

Dans un tableau impressionniste la composition est ouverte avec une grande mobilité du climat et donc de la lumière. Dans la description on passe du crépuscule « Le crépuscule venait » à la nuit « La nuit descend de haut ». Cette mobilité climatique va permettre de mettre en valeur la vibration de la lumière. La lumière étant une des caractéristiques principales de l’impressionnisme, Zola lui donne donc une place particulièrement importante où il détaille sa palette de couleur pendant toute la scène rapportée. Pour décrire l’eau : « trainées d’argents pâle » ou pour décrire la nature « La campagne, brûlée par les rayons ardents du soleil », « Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant ».

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