Olivier Galland: portrait sociologique de la jeunesse française

Olivier Galland est un sociologue et directeur de recherche au CNRS née en 1951. Il s'interèsse notamment aux thémathiques des ages de la vie et des générations, de la sociologie des valeurs et de la sociologie des inégalités. Le texte présenté est une publication de l'INSEP datant de 2001 et qui traite de la jeunesse francaise

Dans son article, il va prolonger la thèse que les jeunes forment un groupe social en considérant "que la jeunesse est d'abord un passage, une phase de transition".

Pour se faire, il va dans un premier temps parler de l'accès aux rôles adultes puis dans un second temps il va évoquer l'intégration sociale des jeunes.

Accès aux roles adultes.

Tout d'abord, l'auteur nous montre que la jeunesse actuelle est reconnue comme un groupe social car cette nouvelle jeunesse est enclin a faire des études plus longues mais aussi a avoir une irruption culturelle. En effet, c'est durant les années 1960 (Durant les 30 glorieuses) qu'il va y avoir une révolution musicale, vestimentaire et comportementale qui aura en conséquence l'apparition de nouvelles attitudes.

Mais la société adulte des années 60 n'encourage pas ces comportements et ces nouvelles manieres des jeunes pour s'exprimer. Cela rappelle une vision des jeunes dépourvue de reconnaissance individuelle.

Second point abordé par l'auteur, a partir du milieu du XXème siècle il est remarqué que les jeunes commence a choisir leur destin avec une moins grande influence de leur parents.

En effet, Olivier Galland pense que la jeunesse est passé d'un modèle fondé sur l'identification du role paternel et à ca reproduction, à un modèle d'expérimentation qui servirait aux jeunes à s'identifier et a trouver sa place dans la société. Cela montre alors une avancée sur le plan de la reconnaissance individuelle.

Un dernier contraste que Olivier Galland met en évidence, il s'agit de l'insertion professionnelle. L'accès a l'emploi devient plus contraignant avec le temps.

"Avoir un diplome ne suffit pas certes à assurer cette réussite, mais devient une condition indispensable"

Il nous explique aussi qu'il y a une trentaine d'années, les jeunes sans diplomes s'inséraient plus rapidement et trouvaient un travail plus facilement.

Il y a alors deux jeunesses avec deux destins sociaux differents qui se sont formées:

-Les jeunes qui font de longues études et qui seront diplomés.

-Les jeunes non diplomés et qui trouveront un emploi plus difficilement.

Au final, bien que ces deux jeunesses tendent à diverger, ils se rejoignent sur un point commun qui est un accès tardif aux rôles adultes.

L'intégration sociale.

Olivier Galland dit que "l'intégration sociale ne se réduit pas a l'inscription dans un statut".

D'après lui, "la jeunesse n'est pas individualiste"

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