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Nadja. André Breton

Fiche de lecture : Nadja. André Breton. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Février 2015  •  Fiche de lecture  •  2 688 Mots (11 Pages)  •  577 Vues

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Nadja

1ère partie

Pour André Breton, « qui suis-je? » revient à dire « qui je hante? ». Il se donne une image de fantôme dans sa vie. Il cherche à savoir ce qui le différencie des autres hommes. Il parle d’une anecdote entre Victor Hugo et Juliette Drouet sa maîtresse qui faisaient pour la millième fois la même balade et l’un montrait à l’autre une porte différente d’une propriété. Il ne vaut pas un culte à Flaubert mais il s’assurait qu’il cherchait à nous montrer des détails dans ses œuvres. Il aurait aimé avoir le scripte de leur vie comme celui du peintre Chirico. Huysmans, à travers ses livres était considéré comme un ami pour André Breton. Pour Breton, les livres étaient des portes dont il n’a pas la clef.

Dans son récit, Breton ne va pas parler que des épisodes les plus marquants de sa vie. Il se considère comme simple témoin sans émotion précise. Vers 1918, il habitait à l’hôtel des grands hommes. Vers 1927, il allait au manoir d’Ango quand il ne voulait pas être dérangé. C’est dans cette cahute qu’il va écrire Nadja. La statue d’Etienne Dolet à Paris le mettait mal à l’aise et l’attirait en même temps. Lors de la première représentation de « Couleur du temps » d’Apollinaire au théâtre, alors qu’à l’entracte il parlait avec Picasso, un homme le prend pour un de ses amis. Par l’intermédiaire de Jean Paulhan, il découvre qu’il s’agit de Paul Eluard.

Un jour, alors qu’il se promenait avec Soupault, il voit les mêmes mots qu’il a vus à la fin des « champs magnétiques » : bois-charbons. Un autre jour, une femme frappe à la porte de Breton prétextant être en quête d’un numéro de « littérature » mais, la femme endeuillée venant de Nantes lui annonce que Benjamin Péret veut le lancer dans la littérature. Pour Breton, Nantes avec Paris sont les 2 seuls villes où il peut lui arriver quelque chose qui en vaut la peine et il aime le parc Proce.

Robert Desnos continu de voir ce qu’il ne voit pas. Le boulevard Bonne-nouvelle l’attirait pour une raison inconnue. Dans ce boulevard, il avait vu le 8e et dernier épisode du film qui l’avait le plus frappé : « l’étreinte de la pieuvre » qui parle d’un chinois qui se multiplie et qui envahie les rues de New York. Il ne lie jamais le programme avant d’aller au cinéma et il a un faible pour les films français idiots. Le « théâtre moderne », maintenant détruit, représentait son idéal et il y allait souvent. Son rêve est de rencontré une femme nue dans la nuit dans un bois mais pas une débauchée comme une qu’il a vu de côté de « l’électric-palace ». « Les détraquées », était l’une des rares œuvre dramatique dont il veuille se souvenir. L’action se passe dans une institution pour jeune fille avec une femme d’une quarantaine d’année qui attend quelqu’un et Solange à la veille des vacances. C’était la grand-mère d’une des filles qui était venue suite à une lettre de l’enfant qui était malade. Solange, quant à elle, était nouvelle et était dans le bureau de la directrice avec la fameuse grand-mère et le fameux enfant qui jouait au ballon. Au 2e acte, l’enfant est retrouvé mort dans l’armoire à pansement par la directrice suite à sa disparition. Le rôle de Solange était joué par Blanche Derval qui a joué dans d’autres pièces comme les « deux masques ».

Un matin, Breton a fait un rêve infâme en se battant avec un insecte d’une cinquantaine de centimètre qui avait fraudé en mettant un sous dans un appareil au lieu de 2. On les sépara et au dessus de la loggia il y avait un oiseau et un nid qui se rapporte sûrement à des épisodes des « détraquées ».

Rimbaud l’influença et vers 1915 la première fille qui lui adressa la parole lui récita un de ses poèmes sous une pluie battante : le dormeur du Val. Au marché aux puces de Saint-Ouen, avec un ami, ils tombent sur les « œuvres complètes » de Rimbaud, mais, il n’est pas à vendre. Il appartient à Fanny Beznos, très cultivée, avec qui ils discutèrent et leur fit part de ses goûts pour Shelley, Rimbaud et Nietzsche. Breton avait rencontré une dame avec un gant de bronze assez lourd qu’elle lui donna. Breton est victime 2 fois d’une illusion d’optique : la 1ère fois avec Louis Aragon qui lui montre l’enseigne « maison rouge » de l’hôtel Pouville où le mot maison était effacé et le mot rouge ressemblait à police et la 2e fois chez la dame au gant qui lui montra une gravure où selon notre position on pouvait voir un vase, un tigre ou un ange. Il accepte l’idée du travail comme nécessité matérielle. La tour du manoir d’Ango saute avec des colombes et est détruite.

2e partie

Le 4 octobre 1926, Breton croise une femme pauvrement vêtue, blonde et dont les yeux n’étaient pas finis d’être maquillés mais qui attiraient Breton contrairement aux yeux de Blanche Derval qui elle n’est pas du tout maquillée lors de ses représentations. Breton lui engagea la conversation et prétexta d’aller chez le coiffeur alors qu’il marchait sans but. Ils prirent un café à la gare du nord. Elle était étudiante à Lille et état avec un étudiant qu’elle quitta de peur de le gêner au bout de 2 3 ans. Elle alla à Paris où elle lui écrivit avec des intervalles de plus en plus longs. Un jour, ils se revirent par hasard et quand il lui prit les mains, elle se rendit compte seulement à ce moment là qu’il avait les 2 derniers doigts des mains collés à cause d’une malformation dont elle ne s’est jamais rendu compte et prend conscience qu’elle ne connaissait pas vraiment celui qu’elle aime. Il l’appelait Gribouille et il voulait retourner en Alsace-Lorraine. Elle s’appelait Nadja car c’était le début du mot espérance en russe comme si c’était le commencement. Pour elle, son père était faible, il avait été un enfant gâté et sa mère était une bonne femme. Elle était arrivée à Paris avec une lettre de recommandation des sœurs Vaugigard qu’elle n’a jamais utilisé. Elle correspondait avec sa mère par lettre qui se demandait ce qu’elle faisait dans cette ville tout comme elle. Pour Breton, le travail revient à de l’enchainement perpétuel. La santé de Nadja était compromise et son médecin lui conseilla d’aller au Mont-Dore ce qui l’enchantait. Elle s’emploie à la boulangerie ou à la charcuterie où elle touche des salaires dérisoires. Le soir, avant de retrouver sa femme, Breton demande à Nadja qui elle est et elle lui répond que c’est une âme errante. Nadja est très touchée par Breton, elle veut lire un ou deux de ses livres et lui dit le compliment qui l’a plus touché dans sa vie : « la simplicité ».

Le 5 octobre,

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