Mon inspiration, la poésie

Mon inspiration, la poésie

Si quelqu'un m'arrêtais dans la rue et me demandais : pourquoi aimes-tu la littérature française ? Peut-être que je passerais le reste de ma vie en en parlant tous les motifs. Alors, pour réduire un peu de cette histoire, je peux commencer par les raisons que m'ont apporté jusqu'à la faculté de Lettres - Français. Pourquoi étudier le français ? Les étudiants, en général, en réfléchissant sur le pourquoi d'y étudier, pensent-ils sur les aspects professionnels : le travail, la recherche, la vaste production culturelle en concernant l'histoire francophone, etc.

Moi, avant d'étudier le français, j'étudiais l'anglais : c'était une obligation dans l'école et je devrais l'obéir. Cependant, l'anglais n'a jamais me plaît. Pour moi, c'était toujours comme si j'étais en face d'une chose mécanique et artificielle. Alors, pour accomplir mon obligation, j'ai développé des techniques pour y étudier en s'amusant comme, par exemple, en regardant des films. Néanmoins, cette approche avec le cinéma m'a emmené dans le cinéma français - ce que m'a fait marcher dans le chemin le contraire de l'anglais.

Lorsque j'ai regardé autour de moi, je me suis rendu compte de la vraie raison pour que j'étais en marchant par loin de l'anglais et par proche du français : j'étais en train de suivre les aspects sonores du français, ce qui m'a enchanté tout de suite, au contraire de l'anglais (ou même le portugais), où tous les sons me semblaient être artificiels. Ainsi, quand j'étais choisissant la langue pour étudier à l'université, je ne pensais qu'au français - et, comme ça, je suis arrivé à la faculté de Lettres.

Dans la première année de l'université, c'était comme si j'étais perdue au milieu du désert : je ne savais pas pour lequel chemin partir. Il y avait trop d'obligation à remplir, de longues lectures à faire, de longs textes à écrire - et dans ce milieu où j'étais, la poésie française m'avais l'air d'un verre de l'eau.

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Le jour où la professeure de français a enseigné le passé composé pour la classe, elle avait apporté le poème « déjeuner du matin » de Jacques Prévert et, même sans le comprendre entièrement, je pouvais le sentir. À la fin de ce cours, je suis allée à la bibliothèque pour prendre plus de livres des poètes français et, puis, j'ai développé l'habitude de lire les poèmes à haute voix, même sans presque rien comprendre.

Une année plus tard, quand j'étais déjà habituée à me servir de la poésie pour m'apaiser, je suis allée à un atelier de lecture de poésie française dont le sujet c'était les poètes maudits. Là-bas, j'ai appris un petit peu sur la métrique d'un poème et, ce que m'a vraiment tiré l'attention, ça a été la disposition des rimes et l'idée sonore qu'elles sont capables de nous donner, de manière qu'en lisant un poème en haute voix, on peut, à partir des sons, y construire une image visuelle.

Ainsi, mon projet actuel en concernant le français est le résultat de ce petit chemin par le désert où, quelquefois, j'ai

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