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Mon frère

Dissertation : Mon frère. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2016  •  Dissertation  •  811 Mots (4 Pages)  •  352 Vues

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J’avais vingt-six ans lorsque mon frère Jacques a mystérieusement disparu depuis plusieurs semaines. Il était spéléologue et avait décidé d’aller en Roumanie explorer des grottes souterraines soit disant hantées sous une abbaye du XIIIème siècle. Je voulais le retrouver et décida d’aller à sa recherche.

Après un long voyage fatigant par avion et en voiture, j’étais enfin arrivé devant l’abbaye, au sommet d’une montagne isolée au cœur d’une forêt. L’endroit était désert et silencieux. L’abbaye était délabrée : plus de vitraux, un toit troué, de la végétation poussaient les murs. Cet endroit me donnait la chair de poule.

J’ai poussé la porte de l’abbaye qui était entrouverte et je vis le campement de mon frère : un réchaud, un lit de camp et un tas de photos et cartes. Mon cœur se mis à battre vite. J’appelais Jacques mais seul mon écho résonnait…

Grâce à ma lampe torche, j’avançais dans ce bâtiment qui était encore plus grand que ce que j’aurais cru. Puis, j’aperçus un énorme trou dans le sol qui descendait loin sous terre. Vu les cordes qui pendaient dans le vide, je savais que Jacques était passé par là. Aussi, je pris mon courage à deux mains et descendis difficilement dans ce trou sombre et humide. J’étais en bas… j’éclairais autour de moi et je vis plein de couloirs très longs, larges et hauts. Lequel était le bon ? Gauche ? Droite ? Affolé, je ne savais lequel prendre pour retrouver mon frère. J’en choisis un au hasard et me mis à courir en appelant Jacques. Je criais si fort que ma gorge me faisait mal. A nouveau plusieurs couloirs étaient devant moi…j’entendis un bruit comme des pas autour de moi. Je ne voyais rien alors encore une fois je pris un couloir au hasard. La sueur coulait sur mon front, j’étais paniqué parce que je savais que j’étais incapable de retrouver mon chemin pour revenir sur mes pas. J’étais perdu…

 

Soudain, j’aperçus une forme par terre, comme si quelqu’un dormait. Je m’approchai lentement car d’autres (des) bruits bizarres résonnaient. Il y avait des pas mais aussi comme des grognements. Tout à coup, la forme s’est mise à bouger et je m’arrêtai net. Mes jambes tremblaient, mes dents claquaient. Que devais-je faire, rester immobile ou fuir ? C’est là que j’ai entendu mon frère appeler à l’aide. Oui c’était Jacques ! Je courus le plus vite possible et m’agenouilla auprès de lui. Mais que s’était-il passé ? Il était blessé sur tout le corps comme si on l’avait coupé avec les lames d’un couteau. « Mon frère…Dieu merci tu es là…Vite, partons ils vont revenir » me dit-il. Ils ? Effrayé et inquiet pour mon frère, je le soulevai et l’aida à marcher le plus vite possible en tentant de refaire mon même chemin à l’envers. Ils ? Mais de quoi parlait-il ? Je n’avais vu personne. Mon frère était-il devenu fou ?

Brusquement, une créature tomba à quelques mètres en face de nous. Mesurant au moins deux mètres de haut, elle avait des pattes avec des griffes et des ailes comme les dragons, mais sa tête ressemblait à un crâne humain déformé. Elle poussa un grognement et aussitôt une deuxième apparut derrière nous. J’étais terrifié et compris que cet endroit sinistre, qui allait devenir notre cimetière, n’était pas hanté mais habité de dangereuses créatures. Tous proches d’un couloir, je fis le choix d’essayer de nous sauver et toujours en aidant mon frère nous avançâmes le plus vite possible. Regardant par-dessus mon épaule, je vis les monstres nous suivre. Elles n’allaient pas vite mais nous non plus et je sentais la mort arriver.

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