Mignonne de Ronsard - résumé

Mignonne, allons voir si la rose

3 mouvements :

1 – L’éloge de la femme aimée

2 – Les lamentations du poète devant la mort de la rose

3 – Le conseil du poète

Comment l’auteur s’y prend-t-il ?

Strophe 1

Le poète s’adresse, grâce à l’apostrophe « Mignonne », à une jeune fille prénommée Cassandre.

Ensuite il l’invite « allons voir si la rose » : l’emploi du pluriel réunit déjà les deux personnages en une action commune : aller au jardin voir une fleur

La strophe compare la jeune fille et la rose avec le topos de la poésie amoureuse. La rose est la reine des fleurs, elle est très belle.

La comparaison met en valeur la jeunesse de la rose avec la personnification de la rose qui a une robe et un teint.

La strophe met en place un éloge de la beauté de Cassandre.  

Strophe 2

Le ton change comme le montre l’emploi des interjections et des phrases exclamatives. Le poète se lamente sur la mort de la rose qui a laissé tomber ses beautés

Nouvelle utilisation de l’apostrophe « mignonne » cette fois rejeté au vers 2 : réactive l’attention de la jeune fille + rappel qu’elle est comme la rose

L’emploi de l’impératif invite à l’action, permet la visualisation, attire l’attention de la belle comme du lecteur.

Strophe 3

Donc : la conjonction de coordination est la conclusion de l’histoire. La visite au jardin a permis à Ronsard de conclure

« mignonne » : la rose était comparée à la jeune fille mais maintenant c’est la jeune fille qui va être comparée à la rose.

Ronsard donne son conseil « cueillez votre jeunesse. Le vers rappelle celui d’Horace du Carpe diem qui dit de cueillir le jour présent sans se soucier du lendemain. Elle rappelle l’épicurisme.

Le poème vise donc bien à séduire la jeune fille en lui donnant un conseil clairement hédonisme qui est de profiter de sa jeunesse notamment avec Ronsard lui-même. Le but du poète est de séduire avec la comparaison à la rose.

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