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Marivaux et Beaumarchais

Dissertation : Marivaux et Beaumarchais. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2013  •  Dissertation  •  591 Mots (3 Pages)  •  1 188 Vues

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Chez Marivaux et Beaumarchais, la lettre a une fonction apparemment dramatique puisqu’elle est censée faire avancer l’action : pousser Dorante à une révélation – qui n’en est pourtant pas une ni pour Araminte ni pour le spectateur- ou confondre Rosine. Mais dans les deux cas, l’objet manque ce but. Il faut toutefois percevoir sa particularité ici : dans chacun de ces extraits la lettre constitue un artifice utilisé par un personnage qui se transforme en metteur en scène et spectateur. La présence des apartés dans les deux extraits est significative ; chez Rosine on perçoit ainsi le décalage entre son trouble apparent que marquent les didascalies, le registre tragique dont elle use, -elle se désigne à la troisième personne, se dit « infortunée » et mourante- et l’aparté final qui traduit son évidente satisfaction. En réalité on voit bien qu’elle dramatise afin de laisser croire à Bartholo qu’il va intercepter la lettre du comte et qu’elle se croit prise au piège. En réalité, elle est spectatrice, le « regarde finement » et le dupe puisque « C’est la lettre de son cousin ». Bartholo, prend le change et passe ainsi de la colère à la sollicitude.Chez Marivaux et Beaumarchais, la lettre a une fonction apparemment dramatique puisqu’elle est censée faire avancer l’action : pousser Dorante à une révélation – qui n’en est pourtant pas une ni pour Araminte ni pour le spectateur- ou confondre Rosine. Mais dans les deux cas, l’objet manque ce but. Il faut toutefois percevoir sa particularité ici : dans chacun de ces extraits la lettre constitue un artifice utilisé par un personnage qui se transforme en metteur en scène et spectateur. La présence des apartés dans les deux extraits est significative ; chez Rosine on perçoit ainsi le décalage entre son trouble apparent que marquent les didascalies, le registre tragique dont elle use, -elle se désigne à la troisième personne, se dit « infortunée » et mourante- et l’aparté final qui traduit son évidente satisfaction. En réalité on voit bien qu’elle dramatise afin de laisser croire à Bartholo qu’il va intercepter la lettre du comte et qu’elle se croit prise au piège. En réalité, elle est spectatrice, le « regarde finement » et le dupe puisque « C’est la lettre de son cousin ». Bartholo, prend le change et passe ainsi de la colère à la sollicitude. Chez Marivaux et Beaumarchais, la lettre a une fonction apparemment dramatique puisqu’elle est censée faire avancer l’action : pousser Dorante à une révélation – qui n’en est pourtant pas une ni pour Araminte ni pour le spectateur- ou confondre Rosine. Mais dans les deux cas, l’objet manque ce but. Il faut toutefois percevoir sa particularité ici : dans chacun de ces extraits la lettre constitue un artifice utilisé par un personnage qui se transforme en metteur en scène et spectateur. La présence des apartés dans les deux extraits est significative ; chez Rosine on perçoit ainsi le décalage entre son trouble apparent que marquent les didascalies, le registre tragique dont elle use, -elle se désigne à la troisième personne, se dit « infortunée » et mourante- et l’aparté final qui traduit son évidente satisfaction. En réalité on voit bien qu’elle dramatise afin de laisser croire à Bartholo qu’il va intercepter la lettre du comte et qu’elle se croit prise au piège. En réalité, elle est spectatrice, le « regarde finement

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