Louise Attaque

Un jour je me suis retrouvé tout nu à Montalivet. C’était dans un centre naturiste, le premier à avoir été créé en France. En 1953 exactement. Comme le dit la brochure « ici, quatre générations de naturistes se côtoient. Héritier de l’esprit pionner, il a gardé une âme qui lui est propre ».

J’en ai gardé un souvenir inoubliable.

Tout ça, pour faire du sous-Houellebecq, et vous faire comprendre qu’il ne me fut pas naturel de me retrouver, un soir à St Germain en Laye, torse-poil devant un public « déchainé », comme on dit dans les journaux.

La faute à qui ?

Pas à moi.

La faute aux Louise qui, en première partie, avaient mis un feu assez compliqué à expliquer ici. Car il fallait l’avoir vécu et c’était à tout proprement parler, complètement dingue.

Plus tard, dans les loges, on est tombé sur des mecs vraiment sympas, ce qui n’est pas la vertu première du musicien de première partie. Ou alors ils jouent très bien les faux-cul.

Leur disque venait de sortir et on était les témoins privilégiés de la naissance d’un tsunami.

Pas très fréquent dans la vie.

Les obstacles à la parité sont de deux natures.

I – Le poids des stéréotypes sexués, transmis par la socialisation différenciée des filles et des garçons dès le plus jeune âge, peut expliquer le faible engagement des femmes en politique.

 1er stéréotype : les femmes doivent être assignées au foyer et aux tâches domestiques ; les hommes représentent le foyer à l'extérieur.

 2ème stéréotype : les femmes auraient une aversion pour la compétition (ici électorale), les hommes s'y sentiraient plus à l'aise. Ils ont donc les compétences pour se faire élire.

 3ème stéréotype : les femmes n'auraient pas les capacités pour diriger (une mairie, un conseil général, l'Etat...). cf. les difficultés qu'elles ont à accéder à des emplois de la PCS n° 3 (cadres et professions intellectuelles supérieures) où elles sont également sous-représentées.

 4ème stéréotype : les femmes sont du côté de la sensibilité et non de la raison, nécessaire pour acquérir les compétences requises pour assumer une responsabilité politique (connaissance technique des dossiers).

 Ces stéréotypes perdurent à travers la socialisation différenciée des filles et des garçons dès le plus jeune âge. Ils sont intériorisés par les femmes, ce qui les rend encore plus efficaces que s'ils leur étaient uniquement imposés de l'extérieur. Du coup, les femmes s'autocensurent et ne s'engagent pas dans la compétition électorale.

II – Les partis politiques mettent en œuvre des stratégies de contournement de la loi sur la parité et résistent ainsi à la parité.

 Le constat : il y a un décalage entre la proportion de femmes présentées aux élections et celle de femmes élues (cf. des chiffres et des écarts tirés du document 2).

 Certains partis politiques présentent des femmes dans des circonscriptions où les chances de gagner sont faibles, ce qui limite les effets attendus de la loi sur la parité.

 Certains partis politiques préfèrent payer une amende plutôt que de présenter autant d'hommes que de femmes aux élections où la loi l'exige.

 Les députés sortants, souvent des hommes, font de la résistance (candidatures dissidentes) ou, étant depuis longtemps députés, bénéficient d'une notoriété auprès des électeurs qui leur donne un avantage pour être candidats ou réélus.

Conclusion : rappeler les arguments principaux et poser la question d'un autre type de problème de représentativité (les jeunes, les classes populaires).

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