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Lorenzo Surprenant

Fiche de lecture : Lorenzo Surprenant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2014  •  Fiche de lecture  •  532 Mots (3 Pages)  •  1 290 Vues

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Lorenzo Surprenant correspond à l’archétype de la ville dans le roman «Maria Chapdelaine» de Louis Hémon. Lorenzo parle de la ville comme un endroit magnifique, sans misère et où la richesse est abondante. En effet, par les citations suivantes : « des grandes villes américaine et de leurs splendeurs, de la vie abondante et facile.» (p.72), «la vie magnifique des grandes cités, l’existence glorieuse des villes.»(p.142), «vivre sur une terre, c’est de la misère du commencement à la fin.»(p.140). Il embellie la ville, il la décrit vraiment avec passion jusqu’à la limite de l’exagération. On peut relever un champ lexical, celui de la majestuosité des villes De plus, il décrit le métier d’agriculteur comme une longue de vie de misère sans fin, que c’est un travail trop dur, que c’est trop d’acharnement pour rien. Alors, lorsqu’il annonce ses veux d’amour à Maria Chapdelaine et lui propose de venir avec lui en ville, il souhaite ardemment à lui offrir des conditions de vie meilleure sans labeur. Dans le contexte socio-historique du terroir, un bon canadien-français (modèle) était celui qui ce limitait aux traditions, c’est-à-dire qu’il devait labourer sa terre, la cultiver, la défricher, se limiter aux valeurs religieuses et traditionnels. Les jeunes filles de territoires éloignés comme Maria, se contraignaient aussi aux valeurs transmises, attendant qu’un prétendant lui offre les biens d’une génération. Lorenzo n’a pas voulu s’astreindre à cette continuité et il a préféré explorer le monde pour enfin trouver ses attentes à une vie meilleure. Alors, dans le contexte, cela est très difficile de Maria de faire un choix, car Lorenzo a tout-à-fait raison sur le point du travail sur la terre et de la réalité en ville, mais sans oublier quelle est aussi contrainte aux valeurs traditionnels et routinières. En conclusion, Lorenzo correspond à l’archétype de la ville, car il perçoit la vie en ville de façon grandiose et dent le métier d’agriculteur et les traditions.

Eutrope Gagnon correspond à l’archétype de la terre. La terre est représentative du traditionnel au temps du terroir, Eutrope lui est l’unique voisin de la famille Chapdelaine. Il a aussi les mêmes caractéristique que le père Chapdelaine et partagent les mêmes valeurs. Il possède lui aussi une terre et comme veut les traditions, il se cherche une femme forte avec qui il pourra avoir des enfants pour afin léguer sa terre de façon héréditaire. Il a pour admiration la mère de Maria et comme Maria est une femme bien en chaire, forte et connait tous les rudiments de l’ouvrage de la terre, il ne peut donc espérer que celle-ci accepte de l’épouser. Il était très important pour cultivateur dans les années 1900 d’avoir une épouse vaillante qui contribuera au travail autant sur la terre qu’à la maison avec les enfants et les besognes. Nous pouvons correspondre Eutrope à la terre par la citation suivante : « Je ne suis pas riche…vous savez que c’est de la bonne terre…. Je sèmerai cent trente minots de blé, d’orge et d’avoine…ça fera une belle récolte.»(p.150). De plus, nous pouvons en retirer un champ lexical pour en déduire que Eutrope consacre sa vie au métier d’agriculteur.

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