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Lorenzaccio - Lecture Analytique : Zcte III - Scène 3

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Par   •  25 Novembre 2012  •  701 Mots (3 Pages)  •  3 927 Vues

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Synthèse – lecture analytique : acte III – scène 3

La scène III de l'acte 3 s'ouvre sur l'arrestation brutale des deux fils de Philippe Strozzi. Philippe demande à Lorenzo ce qu'il faut penser de lui-même, Lorenzo va alors se livrer à une poignante confidence sur son rêve de liberté de l'Humanité qu'il ne croit plus. Il explique sa vision du monde et de l'existence à travers ce triple mouvement (rétrospectif → retour en arrière, introspectif → sur soi-même, spéculatif → jeu de miroir).

I – Une élégie romantiques

Lorenzaccio appartient à la génération romantique de 1830, une jeunesse idéaliste.

« J'aurai pleuré avec la première fille que j'ai séduite » → il s'agit d'un rêve de fusion amoureuse, de sensibilité extrême, mais aussi d'engagement contre la tyrannie (il se qualifie de « Brutus moderne » et souhaite sauver la République). Cela met en avant son ancienne innocence, mais cette pureté a connu sa flétrissure.

« Suis-je Satan ? » → vocabulaire religieux, allusion au pêché originel. Toute la tirade explique la nostalgie d'un paradis perdu, une jeunesse nourrie de rêves et d'absolu.

Lorenzo a certains accents pathétiques : « Ô » lyrique, il a une angoisse à l'idée de découvrir le mal, un effet d’énumération marquée par l'anaphore du verbe « voir ».

Il y a des constats désabusés au passé composé cela montre que c'est définitivement achevé, qu'on ne peut pas revenir en arrière.

Lorenzo → témoin de la corruption ≠ Philippe → celui qui espère encore le triomphe de la pureté.

Une hypertrophie du « moi » ≠ une foule anonyme. Absence de complément qui matérialise sa solitude : « j'ai écouté », « j'ai guetté » ; on ne sait pas qui.

Lorenzo déambule seul avec son fantôme à ses côtés

Compassion de Philippe : « Je te plains ». L'extrait s'achève sur un constat douloureux, désespérance du héros.

II – Une médiation (=prétexte) sur la nature de l'Humanité

A travers le reflet du héros, Musset nous confronte à notre propre image : c'est l'humanité qui est ? et la vertu n'est qu'un masque. « J'avais commencé à dire tout haut que mes vingt années de vertu était un masque […] et vis que tout le monde en faisant autant. »

Lorenzo dénonce l'hypocrisie universelle et la contagion du vice par la superlatifs et les hyperboles. La société nous paraît corrompue.

Lorenzo utilise la métaphore de la flétrissure « Je croyais que la corruption était un stigmate et que les monstres seuls la portaient au front. ». Il montre que la corruption est universelle, cette citation met en avant que le mal moral a l'apparence de la normalité.

« L'humanité souleva sa robe et me montra sa monstrueuse nudité. » cela montre à Lorenzo

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