LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Lecture Analytique : On Ne Badine Pas Avec L'amour

Rapports de Stage : Lecture Analytique : On Ne Badine Pas Avec L'amour. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2015  •  518 Mots (3 Pages)  •  2 727 Vues

Page 1 sur 3

Lecture Analytique : On ne badine pas avec l'amour

Acte III scène 8 - scène finale

Cette scène est une scène de dénouement, une scène d'aveux entre les deux personnages principaux de cette pièce tragique.

I - Scène de dénouement :

Camille et Perdican depuis leurs retrouvailles n’ont cessé de jouer un double jeu en refusant de s’avouer leur amour. Par le biais du personnage de Rosette, ils se sont piégés mutuellement, Perdican qui a donné rendez-vous à Camille et a déclaré sa flamme à Rosette devant elle, ou encore Camille qui incite Perdican à lui avouer son amour devant Rosette, cachée derrière le rideau.

Ces manigances les ont entraînés plus loin qu’ils ne l’auraient décidé puisque Perdican a promis à Rosette de l’épouser. Cette scène constitue donc un dénouement très attendu car elle contient enfin les aveux des deux amoureux. « Nous nous aimons ». Pourtant, elle signe aussi l’impossibilité irrévocable pour les deux personnages d’être ensemble.

Au début de la scène, les deux personnages semblent perdus: ils ne se parlent pas, mais chacun se parle à lui-même (ce sont deux monologues). Camille invoque Dieu, qu'elle vouvoie puis Perdican personnifie l'orgueil et le tutoie « ô mon Dieu », « mon père », « orgueil »).

II - Image du bonheur et de l'union :

Dans sa tirade, Perdican évoque le passé et regrette le temps perdu (verbes aux « le bonheur est une perle si rare dans cet océan d’ici-bas ! », « Le vert sentier qui nous amenait l’un vers l’autre avait une pente si douce, il était entouré de buissons si fleuris, il se perdait dans un si tranquille horizon ! Il a bien fallu que la vanité, le bavardage et la colère vinssent jeter leurs rochers informes sur cette route céleste »).

Cette union est marqué par l’emploi du pronom personnel « nous » et l’emploi du tutoiement qui souligne une certaine intimité que « chère créature » traduisant la complicité qu'il y a entre Camille et Perdican.

L’encadrement de la tirade de Perdican « nous nous aimons » et la reprise de cette phrase en écho de Camille montre la reconnaissance de leur amour.

Camille voit la vérité en face lorsqu'elle est dans l'oratoire, elle aime Perdican.

II – Le bonheur détruit

Les deux personnages s’avouent leur amour. C’est ce geste qui provoque la mort de Rosette, la sœur de lait de Camille qui se suicide quand elle voit Camille et Perdican s'embrasser.

Ils avaient joué avec elle avant de se rendre compte qu'ils s'aimaient, mais Rosette était vraiment amoureuse de Perdican (« Il l'embrasse, on entend un grand cri derrière l'autel »), cette didascalie est un coup de théâtre, c'est elle qui fait basculer la pièce dans la tragédie.

Lorsque Camille va chercher Rosette, Perdican se comporte comme un enfant, essaie de se racheter auprès de Dieu, « Je vous en supplie, mon Dieu ! Ne faites pas de moi un meurtrier !

Camille

...

Télécharger au format  txt (3.1 Kb)   pdf (54.5 Kb)   docx (9.2 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com