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Lorenzaccio, Alfred de Musset, scène 3 (extrait), 1834

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Par   •  18 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 075 Mots (5 Pages)  •  521 Vues

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Commentaire

Lorenzaccio, Alfred de Musset, scène 3 (extrait), 1834

Lorenzaccio, est une pièce de théâtre qui ne devait pas en être une. En effet, écrite par le dramaturge français du 19ème siècle Alfred de Musset et rattachée au mouvement du romantisme. Lorenzaccio est la deuxième pièce écrite par Musset, mais à la suite d’un échec cuisant il décide d’en écrire une qui serait impossible à jouer sur scène. Pour ce faire, Musset fait cette pièce en essayant de ne respecter aucune règle du théâtre classique, la règle de bienséance par exemple est inexistante tant le texte se déroule aux quatre coins de l’Italie. Finalement, soixante ans plus tard. Lorenzaccio sera joué sur scène. Cependant le but premier de cette pièce est de critiquer le régime politique du 19ème siècle en France à travers celui de l’Italie du 16ème siècle, évitant ainsi la censure. Lorenzaccio, met donc en scène la vie de Lorenzo de Médicis, un républicain ayant horreur de la façon dont son cousin le duc de Florence mène la ville. Lorenzo a donc pour projet de l’assassiner pour pouvoir faire de Florence une ville républicaine. Finalement le meurtre de son cousin aura été vain puisque Lorenzo finira tué par le peuple et Côme de Médicis, un autre cousin, sera installé sur le trône.

Ainsi nous allons voir, en quoi le meurtre d’Alexandre de Médicis apparaît comme l’accomplissement de la vie de Lorenzo dans ce texte ?

Pour ce faire, nous allons voir dans un premier temps que le meurtre fait ressortir l’enfance de Lorenzo, puis que le meurtre remet en cause sa vie et enfin que le meurtre de son cousin signe aussi celle de Lorenzo.

Dans un premier temps, on remarque que ce meurtre fait ressortir l’enfance de Lorenzo.

En effet, l.1 l’énumération « j’ai aimé les fleurs, les prairies et les sommets de Pétrarque » nous montre l’insouciance de l’enfance de Lorenzo, mais cette insouciance enfantine laisse vite place à un Lorenzo plus sombre duquel nous renvoie la l.2 avec la métaphore « le spectre de ma jeunesse se lève devant moi en frissonnant », ce spectre comme il le dit fait référence aux fantômes de sa jeunesse. Et l.8 la répétition du mot « spectre » renforce cette idée que quelque chose le hante depuis son plus jeune âge. Le verbe l.2 « se lève » nous ramène à l’idée un soleil mauvais, comme si dès son plus jeune âge Lorenzo avait un destin tragique. Il y a aussi une animalisation de sa naissance avec l.1 les phrases interrogatives « De quel tigre a rêvé ma mère enceinte de moi » et l.3-4 » quelles entrailles fauves, de quels velus embrassements suis-je donc sortis ? » qui donnent impression que Lorenzo provient d’un animal, ce qui expliquerait une partie de sa personnalité ambiguë et de son caractère solitaire.

Dans un second temps, on remarque que le meurtre remet en cause une partie de la vie de Lorenzo.

En effet, l.4 la phrase interrogative « Que m’avait fait cet homme ? » désignant le duc, nous montre la remise en question de Lorenzo par rapport aux raisons qui vont le pousser à commettre l’irréparable. Avec le complément circonstanciel de lieu « au fond de mes solitudes de Cafaggiuolo » l.7, on apprend encore

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