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Loi de Zola

Analyse sectorielle : Loi de Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Février 2019  •  Analyse sectorielle  •  830 Mots (4 Pages)  •  398 Vues

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Analyse du dossier

L’une des lois employées par Zola est le refus de la psychologie. Il met cette dernière en évidence dans son roman Thérèse Raquin. Afin d’expliquer cette loi et de démontrer que Zola l’emploie, nous avons étudié le préface de ce roman ainsi qu’un extrait de celui-ci.

Tout d’abord, dans ce texte Zola veut monter que les personnages font des actes horribles non pas parce qu’ils y ont réfléchis mais par leurs instincts, leurs pulsions corporelles. En effet, on peut prouver cela par cette phrase « des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre » il explique ainsi que ses personnages ne peuvent pas lutter contre les désirs de leurs corps, le prouve cet extrait « entraînés à chaque acte de leur par les fatalités de leur chair ». Il annonce enfin que les actes de ses personnages sont régis comme des besoins un peu comme le besoin de se nourrir contre lequel on ne peut pas résister, il le démontre par ces mots « poussées de l’instinct » ou encore « contentement d’un besoin ». On peut bien percevoir ce phénomène dans le deuxième extrait dans ses descriptions, il décrit bien les pulsions charnelles guidant le choix d’adultère ou encore de meurtre de ses personnages. On a l’exemple de ces nombreuses citations « des flammes qui s’échappaient de sa chair » ; « son sang qui brûlait, ses nerfs qui se tendaient » et « son corps inassouvi se jeta éperdument dans la volupté » ; « elle naissait à la passion » et enfin cette longue description « une brusque secousse qui la tirait du sommeil de la chair. Tous ses instincts de femme nerveuse éclatèrent avec une violence inouïe ; le sang de sa mère, ce sang africain qui brûlait ses veines, se mit à couler, à battre furieusement dans son corps maigre, presque vierge encore. » comme on peut le voir dans ces longues descriptions, il passe du temps à expliquer les réactions du corps on en oublie même les pensées des personnages. Zola le fait exprès car ce sont les phénomènes corporels qui sont l’essentiel de son œuvre. Il refuse que les personnages réfléchissent, il préfère laisser cours aux pulsions corporelles. C’est le refus de la psychologie et c’est cette loi scientifique qui est le fil conducteur de son œuvre

La deuxième loi employée par Zola est celle de l’hérédité. Il utilise cette loi dans La Bête humaine et nous explique sa vision des choses ainsi que cette loi dans la préface de La Fortune des Rougon. Cela est pourquoi nous avons exploité les extraits de ces deux textes afin de démontrer que, en effet, Zola a recourt a cette loi dans ces écritures.

Dans ces deux textes, Zola se base vraiment sur des principes scientifiques tels que les lois de l’hérédité qui ne sont qu’une partie de la théorie de l’évolution de Charles Darwin. Charles Darwin en son temps, réalisa ce qu’on appelle la théorie de l’évolution. En biologie, l’évolution est l’ensemble des modifications des espèces vivantes au cours du temps et l’apparition progressive de nouvelles espèces d’êtres vivants. En remontant dans le temps on peut donc supposer que deux différentes espèces modernes peuvent avoir été de la même espèce des siècles auparavant. C’est sur ce principe que Zola tient le fondement de son œuvre. En effet, il explique qu’il a voulu exploiter les liens qui lient intimement les uns aux autres comme le montre cette citation « mais que l’analyse montre intimement liés les uns aux autres ». Il explique aussi qu’il voulait montrer que les maux d’une personne ont non seulement un lien avec ses instincts comme expliqué précédemment mais aussi avec son sang, sa famille et son rang social il l’explique à travers cette citation « Physiologiquement, ils sont la lente succession des accidents nerveux et sanguins qui se déclarent dans une race ». Dans le cadre de ce tome il utilise comme exemple l’alcoolisme mais en faisant attention de préciser que le personnage qui en souffre peut souffrir des effets de l’alcoolisme sans pourtant en consommer. Ces maux se manifestent par un excès de violence présent chez notre personnage, violence qui l’emmène même à tuer ; ce qui nous montre qu’il se base vraiment sur les lois de l’hérédité est le fait qu’il nous annonce que le personnage pense qu’il paye pour ses pères et grands-pères qui eux étaient vraiment alcoolique il le dit à travers ces citations « cette fêlure héréditaire » ; « mais c’étaient, dans son être » et enfin « Et il en venait à penser qu’il payait pour les autres, les pères, les grands-pères, qui avaient bu, les générations d’ivrognes dont il était le sang gâté ». On peut conclure que Zola se sert des lois de l’hérédité pour justifier l’évolution de son personnage en affirmant que les agissements de son personnage sont dus à la déchéance de son sang qui elle-même est causée par l’alcoolisme de ses parents.

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