Livre monologue.

Ce livre est un monologue écrit comme si c’était une confession (en fait, il a été écrit pour être joué au théâtre)

 Un marin, Danny Boodmann (employé sur le Virginia : un bateau fessant la navette entre ces 2 mondes)  trouve ce nouveau-né emballé dans une boîte en carton posé sur le piano de la salle de bal Certainement laissé là par des migrants.

Dès là nous découvrons les notions qui guideront ce récit : l’immigration, la mer, la transition entre ces 2 mondes (bateau navette) mais surtout la musique  (annoncé par la salle de bal et son piano)

 Il décida de l'appeler Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento. Novecento parce qu'il le trouva la première année de ce siècle.

 Malheureusement, le marin mourut alors que le gamin avait tous justes 8 ans.

Inconsolable et traqué par l’équipage du bateau afin de le remettre aux autorités il se cache découvre alors la musique (le jazz) sur le piano du navire et devient vite un virtuose

Il devient alors pianiste sur ce bateau dont il ne descendra jamais, il en devient un rouage

Novecento que la gloire n'intéresse pas, devient le plus grand pianiste au monde sans quitter « sa mer ». Il compose une musique étrange et magnifique, qui n'appartient qu'à lui avec laquelle il fait vibrer le cœur des passagers, il se liera d’une amitié très forte avec Tim Tooney le trompettiste de l’orchestre et ira même jusqu'à défier Jelly Roll Morton, l'inventeur du jazz.  

Puis arrive la guerre, mais novecento continu de vivre avec le bateau

Puis lorsque la guerre est finie et que le bateau n’est plus qu’une épave

Quelqu’un prend la décision de détruire ce paquebot, c’est la décision de détruire tout l’univers de novecento qu’il prend alors sans même le savoir

Alessandro barrico nous fait embarquer sur le Virginia par son écriture familière parsemé de notes d’humour : « Il envoya un blues à faire pleurer un mécano allemand, tu aurais dit qu'il y avait tout le coton de tous les nègres du monde là-dedans, et que lui, il était en train de le ramasser, avec ces notes-là. Un truc à y laisser son âme. »

Tout en gardant un rythme et une poésie qui fait le charme de l’œuvre

Novecento reste un marin banal héritant du franc parlé de son père adoptif

« Mais Danny avait une réponse qui ne faisait pas un pli : "Au cul la loi", il disait. On ne peut plus vraiment discuter, à partir de là. »

Ne voulant pas descendre de son bateau (de son monde) par amour pour la mer mais aussi par peur de l’inconnu « La terre, c'est un bateau trop grand pour moi […] Une musique que je ne sais pas jouer. »

Il ne supporte pas l’idée de ne pas contrôler son destin et c’est pourquoi il ne veut pas descendre de son bateau car, à terre, l’infini des possibilités l’oppresse

Il est à l’aise dans son microcosme car il y a la main sur tout (à l’image de lorsqu’il a la main sur la musique quand il joue du piano)

Le personnage n'étant jamais perçu de l'intérieur, son mystère reste entier

Questo libro e un monologo scritto come una confessione (di fatto, ed è stato scritto per essere giocato al teatro)

Un marinaio, Danny Boodmann (utilizzato su Virginia: Una nave che fa la navetta tra questi due mondi) scopre neonato avvolto in una scatola di cartone al pianoforte nella sala da ballo

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