Lire Rapidement

Pour lire très vite , il suffit de regarder 2 mots dans une phrase et de passer rapidement . Essayer sur deux pages , ça marche ! il y a deux familles de méthodes :

-très rapide et avec pertes : la diagonale, le tiers, etc : cela consiste à ne lire que les 2/3 gauche, ou en diagonale par alinéa. l'idée est que les mots que l'ont saute ont, statistiquement, peu de chance d'avoir une importance vitale pour la compréhension. L'inconvenient est qu'il faut revenir en arrière en cas de doute, et que l'absence de doute n'est pas une garantie de compréhension.

-moins rapide, mais plus certaine : la lecture fluide. Si tu observes ta façon de lire, tu t'aperçois que, spontanément, tes yeux avancent par sauts mot par mot. C'est une souyrce de fatigue des muscles et de moindre rapidité. Un solide entrainement permet de parcourir la ligne en continu, ce qui gagne en vitesse. Très fatiguant au début, car c'est un effort volontaire; après, ça devient automatique; mais on perd très vite sans l'usage (je la ptratique depuis toujours).

Cees deux méthodes valent pour les gens qui lisent mentalement.

Mais si tu lis très lentement, tu appartiens peut-être au tiers (ou au quart, selon les auteurs) des gens qui lisent avec le rythme de la parole, car ils lisent, même inconsciemment, en se "parlant" (tu vois encore des gens dont les lèvres remues quand ils lisent, surtout s'ils lisent peu). Avant donc l'utilisation des deux méthodes ci-dessus, il faut d'abord "guérir" cette habitude. Il faut simplement s'entraîner par la lecture de choses anodines en ne s'attardant pas sur les mots, pour se débarraser du synchronisme subsistant parole-pensée. Ca doubkle la vitesse en quelques semaines (expérimenté perso il y a quelques années comme précepteur de quelques étrangers). Ca vient tout seul en lisant beaucoup. La légende veut que la lecture pensée, sans se parler, a un inventeur connu : St Ambroise, évêque de Milan (3ème siècle), qui étonnait tout le monde avec sa vitesse de lecture, car personne avant lui n'avait eu l'idée de ne pas se dire à voix basse ce qu'il lisait.

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