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Le Plaisir De Lire Au Maroc, Entre La Renonciation Et Le Malentendu

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Par   •  4 Juin 2012  •  4 907 Mots (20 Pages)  •  1 376 Vues

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Université Cadi Ayyad

Faculté Poly-disciplinaire de SAFI

Nom : KIDIMED

Prénom : Med

N° d’inscription : 740

Filière : Etudes françaises 1er semestre

Année universitaire 2010/2011

Le plaisir de lire au Maroc, entre la renonciation et le malentendu.

Résumé :

Limitée, en matières de temps, de techniques et de méthodologie, cette étude ne prétend pas débattre la question de la lecture au Maroc comme recherche proprement dite, mais il compte voir l’acte de lire chez les jeunes marocains selon qu’il soit plaisir ou contrainte ? Distraction ou utilité ? Habitude ou occasion ? Et pour ce faire, je me suis contenté de consulter des recherches, des sites, des forums, ainsi que quelques chapitres de quotidiens marocains traitant de la matière. J’ai aussi (dans la mesure du possible) chercher la réponse à la question « Pourquoi les marocains ne lisent pas ? » auprès de quelques intellectuels marocains. Et ce dans le but d’essayer de mesurer d’abord ; la relation entre le plaisir de lire et la culture de la lecture, d’examiner le secteur du livre au Maroc, et d’envisager par la suite le rôle de l’école dans la conception de ce rapport dés le plus jeune âge.

En conclusion, je constate que le mot crise est déjà utilisé pour qualifier la situation de la lecture au Maroc, et que tous les secteurs intervenants doivent se mobiliser pour faire face à ce phénomène menaçant de décadence culturelle.

Sommaire :

Introduction

Etat de la question de lecture au Maroc ; Les traits de la crise

1- Les Marocains lisent peu ou pas

2- L’Edition n’est pas digne d’un pays comme le Maroc

3- Les auteurs et les écrivains souffrent

4- Le Maroc comparé au pays Arabes : (Etude panarabe)

5- Faiblesse du moyen d’achat et problèmes en distribution et en qualité.

La culture et la lecture au Maroc.

1- La bibliothèque publique : Un usage limité et peu fonctionnel.

2- La bibliothèque privée. Usage esthétique.

3- Les tendances orales du patrimoine national.

4- La lecture à l’école marocaine.

Echos : Pourquoi les Marocains boudent les livres ? Recueils de quelques intellectuels Marocains. Conclusion

Introduction :

Lire pour un lettré, c’est respirer, c’est vivre, c’est progresser... la littérature est à la base de tout. C'est dans les livres que l'on apprend tout. Si vous ne lisiez pas, vous l'apprendriez par des gens qui ont lu.la lecture est aussi indispensable à la vie que l'air ou la nourriture, c’est le sentiment d’une l’infime minorité, par rapport à l'immense masse de ceux qui ne lisent pas ou pratiquement pas (et on ne parle pas des analphabètes mais des gens sachant lire et écrire et qui n'éprouvent pas le besoin de lire, on peut l'admettre mais on éprouve un peu de pitié pour eux). Pour cette minorité la lecture est un enrichissement permanent et une journée sans lecture est une journée un peu perdue mais faire comprendre ça à un non-lisant c'est aussi facile que de faire ressentir les couleurs de l'arc-en-ciel à un aveugle de naissance. C’est grâce à cette passion de lecture que la société reproduit ses savants, découvre ses génies, et développe le raffinement de ses arts. Et depuis qu’il n’est pas forcément du rôle de l’école de former des écrivains, des philosophes et des théoriciens ; ne sont-ils pas l’œuvre exclusive de cette pratique ? En fait le besoin et la nécessité de lire ne sont pas à démontrer, nous lisons « pour le plaisir, pour rêver, être mystifié, surpris, intrigué, dérouté, envoûté, pour la magie, l’exotisme, le dépaysement, pour voyager dans le temps, dans l’espace. On lit aussi pour mieux se connaître, mieux connaître et comprendre les autres, mieux comprendre la vie, pour se rassurer, se justifier, pour s’excuser, se disculper, se blanchir, vérifier, légitimer, s’informer, pour savoir, par curiosité, par voyeurisme, par procuration. On lit pour être branché, être au courant, être informé, savoir, connaître, nommer, expliquer, enseigner, endoctriner, démontrer, se sentir savant, ne pas être dépassé. On lit pour raconter, pour bien paraître, se rendre intéressant, épater les autres. Parfois on lit pour s’évader dans un monde autre que celui du temps réel, pénétrer un monde parallèle plus vrai que celui de l’instant présent. On ne lit pas toujours pour les mêmes raisons. Nos goûts, nos besoins, nos attentes ne sont pas toujours les mêmes. Un livre lu à 20 ans n’a pas la même signification à l’aube de la vieillesse ». Nous lisons aussi pour rencontrer, pour apprendre, pour voyager et découvrir, pour approfondir l'intelligence de notre humanité, pour se consoler .Lire pour naître à nous-mêmes au contact de ceux que nous rencontrons, écoutons, interrogeons, voire ne comprenons pas.

Lire s'offre ainsi comme une porte d'accès à notre humanité dans toutes ces dimensions, toujours à même de nous surprendre, de repousser les limites que notre esprit avait posées

Si la lecture regorge tout ce plaisir, garantie tous ces bienfaits, assure toutes ces vertus, pourquoi alors notre jeunesse passe-t-elle à côté ? Notre culture sociale favorise-t-elle l’acte de lire ?notre école primaire profite-t-elle du premier contact avec la lecture pour faire naître le goût de lire ? L’offre nationale en matière d’imprimés, est-elle suffisante ? Ne souffrons-nous pas d’un grand malentendu vis avis de la lecture ?

Etat de la question de lecture au Maroc. Les traits de la crise :

1 - Les Marocains lisent peu ou pas.

Lire ou ne peut pas lire… ". C'est, en effet, la grande question du moment. Le constat est établi, à coup d'études et d'autres enquêtes de terrain, les Marocains lisent peu ou pas du tout. Les chiffres d'une sont à ce propos révélateurs

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