Levez-vous vite,orage désirés

Commentaire composé sur Levez-vous vite, orage désirés

Le 19e siècle, est marqué par le romantisme qui privilégie notamment l’expression du moi et les thèmes de la nature et de l’amour. Répandu presque partout, c’est François René de Chateaubriand, en 1802, qui marqua les débuts du romantisme en France en publiant le roman autobiographique René, dans lequel il illustre le mal de l’âme des aristocrate exilés suite à la Révolution de 1789. A l’aide de l’extrait « Levez-vous vite, orages désirés », on pourrait s’intéresser à la souffrance du héros, son lien privilégié avec la nature environnante ainsi que son désir d’échapper au mal dont il est atteint. On analysera donc l’instabilité affective du héros, par la suite, la nature comme miroir de l’âme et pour terminer l’évasion comme solution au mal de vivre.

En premier lieu, l’évasion du héros démontre le mal de vivre dont il est atteint. Tout d’abord, cet extrait affirme que René désire se retrouver ailleurs. D’une part, vers la fin de l’extrait, l’auteur emploi la métaphore : « Attend que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues » (L.18-19).  Celle-ci fait l’analogie de la mort et du vent puisque la mort peut survenir rapidement comme le vent qui balai rapidement tout sur son passage. De plus, elle permet de confirmer le réel désir qu’éprouve le héros de fuir sa vie remplie de souffrance ou de mort vers un endroit où il lui sera possible d’éteindre son mal de vivre. D’autre part, avec l’aide d’un champ lexical relatif au lieu : « régions inconnues » (l.17), « dans tout pays» (l.7), « au coin d’un bois »( l.8) et « au milieu des vents»(l.7),  l’auteur nous indique que le personnage ne sent pas bien et qu’il doit se retrouver ailleurs, dans un endroit où sa souffrance ne serait plus présente. Enfin, cet extrait vient donc confirmer que le désir de René de se retrouver en d’autre lieux, lui est essentiel afin d’arrêter la douleur qui le hante.

Ensuite, il est possible de constater l’envi immédiat que René a de s’évader. Effectivement, les mots « promenades » (l.1), « voyageur » (l.15) , « migration» (l.16) , font partie d’un champ lexical mettant en évidence le besoin de mouvement du héros. D’ailleurs, l’utilisation de la métaphore « souvent j’ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient (…) j’aurais voulu être sur leurs ailes » (l.13-15) prouve qu’il veut s’évader à sa vie réelle et ce, de manière rapide. On comprend donc par cet extrait, que le héros a une volonté de bouger et le désir du changement. Il veut être ailleurs se sont des éléments de l’évasion et démontre donc qu’il veut se sauver de ce mal de vivre. Le héros éprouve un besoin de s’évader dans l’espérance de se sauver de ce mal de vivre.

Pour conclure, a la lumière de ce qui a été dit, l’extrait étudié est le portait du mal de vivre présent dans le courant romantique du 19 e siècle. Nous avons pu définir précédemment la vague des passions dont souffre René, la nature instable qui représente ses sentiments tourmentés ainsi que l’attente fébrile d’une mort chrétienne. Constamment déchiré par des moments de grande joie et de mélancolie, l’évasion religieuse devient la seule solution a ses chagrins. Ce mal de vivre nous fait assisté au début du siècle et le succès reconnu du Génie du Christianisme auquel René a été inséré.                (560 mots) avec les citations

...