Levez-vous vite, orages désirés, François René de Chateaubriand

François René de Chateaubriand, un des plusieurs auteurs du 19e siècle étaient un précurseur du romantisme en France. Son roman de type autobiographique appelé « René » a été écrit lors de son exil sur les terres britanniques. L’auteur s’exprime à la première personne, donc devient ainsi un romancier du « Moi ». Avec l'extrait « Levez-vous vite, orages désirés », nous allons pouvoir démontrer la souffrance du héros, son lien privilégié avec la nature environnante et son désir d'échapper au mal dont il est atteint.

Pour commencer, l’extrait du roman « René » nous démontre bien que le héros se sert de la nature pour montrer l’état de ses émotions. René parle de la nature d’une façon triste pour également montrer son lien privilégié avec la nature environnante. Le champ lexical utilisé par l’auteur montre que son environnement est triste tels que les mots « désert » (l.5), « feuille séchée » (l.12-13), « cime dépouillée » (l.13), « jonc flétri » (l.14) et « pluie » (l.21). Ils représentent très bien ce que René ressent. Pour accompagner cela, la comparaison « Les sons que rendent les passions dans le vide d’un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d’un désert » (l.3-4) montre l’accord entre la tristesse du héros et la nature. En bref, cet extrait démontre parfaitement le lien entre René et la nature environnante.

D’autre part, on peut voir que dans l’extrait, l’attitude déchainée du protagoniste est bien représentée par la nature environnante. Il y a un deuxième champ lexical qui vient décrire la nature de façon plus active, comme ces mots : « vent » (l.4) , « tempêtes » (l.6), « souffle du nord » (l.14), « orages » (l.20) et « vent sifflant » (l.21). Le héros utilise ces mots pour donner une petite idée de son état. Dans un sens, il frôle la folie. En plus, l’utilisation de cette phrase à l’impératif : « Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie! » (l.20) montre que René s’encourage lui-même à se laisser aller. Cela nous fait comprendre que René n’est plus tout à fait là. En gros, cet extrait montre encore une fois le lien entre la nature et les sentiments de René.

En conclusion, ce texte rédigé à la première personne représente une expression du mal de vivre spécifique du style romantique du 19iem siècle. Nous avons démontré la souffrance du héros, le lien que celui-ci partage avec la nature dans laquelle il projette ses sentiments et qu’il utilise pour s’échapper du mal qu’il est atteint.

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