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Levez-vous vite, orages désirés

Commentaire d'oeuvre : Levez-vous vite, orages désirés. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  669 Mots (3 Pages)  •  581 Vues

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François-René de Chateaubriand, également appelé « l’Enchanteur », est considéré comme étant le père du romantisme. Le romantisme fit son apparition au début du 19e siècle, d’où le courant de cette époque était appelé « romantisme aristocratique ». Ce courant se définit par ses thèmes abordant les sentiments profonds de l’auteur que l’on peut définir comme étant un mal de vivre, ce qu’on appelle la « vague des passions » et également du lien spécial que l’auteur entretient avec la nature. René est un roman qui a été publié par Chateaubriand en 1802 et qui a tracé la voie du romantisme dans la première moitié du 19e siècle. L’extrait « Levez-vous vite, orages désirés » est mis en évidence afin de démontrer la souffrance du héros, son lien privilégier avec la nature environnante et son désir d’échapper au mal dont il est atteint. Pour la suite, nous mettrons l’accent sur l’instabilité affective du héros, qui se voit à travers les différents éléments qui entourent la nature et également son impatience de fuir son mal de vivre.

 

Pour débuter, nous sommes en mesure de constater que René se voit lui-même à travers la nature. Nous pouvons voir que le héros ressent de la solitude et se voit mourir à petit feu. Effectivement, la comparaison suivante : « Les sons que rendent les passions dans le vide d’un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d’un désert; on en jouit, mais on ne peut les peindre. » (l.3-4-5) est une façon d’exprimer son isolement à travers des éléments de la nature. René souffre et essaie de nous faire comprendre que même s’il ressent certaines émotions, elles ne peuvent être apaisées puisqu’il n’a personne avec qui les partager. De plus, la présence du champ lexical de mourant, qui inclut des mots tels que « séchée » (l.13), « dépouillée » (l.13), « tremblait » (l.14), « flétri » (l.14), illustre comment René se reflète en contemplant la nature et ses différents aspects. Nous pouvons, en somme, comprendre qu’il se fond à la nature et se compare à ces composantes, comme s’il tentait d’épanouir sa solitude en s’entourant de choses qui lui ressemblent.

 

Par ailleurs, nous pouvons percevoir une certaine agitation chez René, une énergie destructive chez lui qui est, encore une fois, perçue à travers des éléments de la nature. Par exemple, la personnification ci-dessous : « J’entrai avec ravissement dans le mois des tempêtes. » (l.6) vient démontrer que le héros ressent une aisance particulière à entrer dans ce qui transparaît être une période sombre et ténébreuse de sa vie, comme s’il appréhendait celle-ci. Cette personnification établit, en quelque sorte, l’état d’esprit agité de René. Ensuite, la présence du champ lexical de tourment contenant des mots tels que « vents » (l.4), « tempêtes » (l.6), « souffle du nord » (l.14), « orages » (l.20), « pluie » (l.21) décrit les sentiments qui l’habite. Ses tourments et la vigueur de ses passions sont exprimés par les mots de ce champ lexical qui, pour la plupart, sont synonymes de violents et de déchaînés, ce qui démontrent encore une fois l’état d’esprit instable de René. Cet extrait met donc en lumière l’état d’âme de René reflété par des composantes entourant la nature.

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