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Les misérables

Commentaire de texte : Les misérables. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2013  •  Commentaire de texte  •  649 Mots (3 Pages)  •  565 Vues

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VICTOR HUGO, LES MISÉRABLES

Annales corrigées : sujet d'oralFrançais1re TechnoHors Académie2012

Dans le cadre de l'objet d'étude : « Le personnage de roman ».

Montrez comment Hugo transforme cette marche dans la forêt en une entrée dans un monde terrifiant et dites quel sens, à travers la généralisation, il donne à l'expérience de Cosette.

Document

Les Misérables

Cosette, âgée de huit ans, a été envoyée la nuit remplir un seau d'eau à une source située en plein bois, loin de toute habitation.

Au-dessus de sa tête, le ciel était couvert de vastes nuages noirs qui étaient comme des pans de fumée. Le tragique masque de l'ombre semblait se pencher vaguement sur cet enfant. L'enfant regardait d'un œil égaré cette grosse étoile qu'elle ne connaissait pas et qui lui faisait peur. La planète, en effet, était en ce moment tout près de l'horizon et traversait une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. La brume, lugubrement empourprée, élargissait l'astre.

On eût dit une plaie lumineuse.

Un vent froid soufflait de la plaine. Le bois était ténébreux, sans aucun froissement de feuilles, sans aucune de ces vagues et fraîches lueurs de l'été. De grands branchages s'y dressaient affreusement. Des buissons chétifs et difformes sifflaient dans les clairières. Les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles. Les ronces se tordaient comme de longs bras armés de griffes cherchant à prendre des proies : quelques bruyères sèches, chassées par le vent, passaient rapidement et avaient l'air de s'enfuir avec épouvante devant quelque chose qui arrivait. De tous côtés il y avait des étendues lugubres.

L'obscurité est vertigineuse. Il faut à l'homme de la clarté. Quiconque s'enfonce dans le contraire du jour se sent le cœur serré. Quand l'œil voit

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