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Les conflits sociaux

Dissertation : Les conflits sociaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mai 2022  •  Dissertation  •  1 189 Mots (5 Pages)  •  276 Vues

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Au fil des ans, les gens se sont mobilisés pour le changement. Ces mobilisations ont provoqué des conflits sociaux, c'est-à-dire que des conflits entre plusieurs groupes sociaux ont été opposés par leurs intérêts, leurs idées et leurs positions. En effet, selon Marx, le conflit est le moteur de la lutte de classe pour amener les partis d'opposition à défendre leurs intérêts[1]. Cette théorie est utilisée avec différents thèmes. Dans ce texte, nous analyserons la violence conjugale chez les femmes avec la perspective du conflit social. Pour ce faire, la description de la violence conjugale, l’analyse de la violence conjugale chez la femme et trois pistes d’intervention seront importants.

Pour commencer, le gouvernement du Québec affirme que, la violence conjugale diffère grandement du « conflit matrimonial » en ce que la répartition du pouvoir entre deux partenaires est déséquilibrée. Lorsque la violence domestique se produit, la violence se reproduit et un partenaire contrôle l'autre et agit de manière dangereuse. Elle peut être physique, psychologique, verbale, sexuelle, économique, etc. Malheureusement, le 3,5% des femmes du Québec sont victimes de ce problème systémique.[2]

Par la suite, la violence conjugale est d’ordre social. Il se perpétue, car la structure de la société repose sur les inégalités de pouvoir.[3] On retrouve les inégalités entre les hommes et les femmes (ex. : niveau de revenu ou d’éducation), des normes stéréotypées en fonction du genre (ex. : l’homme est le pourvoyeur de la famille) et, plus globalement, des normes sociales propices à la violence (ex. : valorisation de la résolution des conflits par le recours à la violence).[4]En effet, les hommes et les femmes ont des rôles précis : L’homme domine et la femme « encaisse ».[5] Ce qui m’amène à parler de la domination. La domination est un processus en sciences sociales qui engendre une situation dans laquelle une identité sociale (individu ou institution) est en position d'imposer son autorité.[6] En effet, malgré l’entrée des femmes dans plusieurs domaines particulièrement dédier aux hommes, le « vrai pouvoir est aux hommes.[7] La société patriarcale accorde plusieurs avantages et privilèges à l’homme comme contrôler la vie des femmes en fait partie. De plus, il y a les déterminismes sociaux. En effet, le fait de victimiser les femmes par rapport à la violence conjugale fait de ça un déterminisme social. La victimisation des femmes est un processus qui se développe dans toutes les sociétés où des hommes peuvent « légitimement » recourir à la violence et réduire les femmes à l’impuissance[8].   Cette action amène la femme à toléré cette violence qui lui est faite. La société voit la femme comme une personne douce qui doit être soumise et que si elle parle de violence conjugale c’est qu’elle exagère ou dramatise.[9] Ensuite, il y a les conditions de vie. Le milieu où à grandit l’homme peut jouer un rôle important. Selon certaines études, le niveau de criminalité et la violence présente dans le voisinage pourraient contribuer à expliquer les taux de violence conjugale. Le niveau de tolérance de la communauté à la violence en général et à la violence conjugale en particulier serait associé à la violence conjugale.[10] La consommation abusive d’alcool, une mauvaise santé physique et/ou un faible soutien social peut engendrer la violence conjugale. La pauvreté est un autre enjeu face à ce problème systémique. La défavorisation pourrait contribuer à la violence conjugale. À titre d’exemple, une étude menée dans la ville de Toronto a fait ressortir une interaction entre le capital social (individuel et communautaire) et d’autres caractéristiques perçues des milieux sur le risque de violence physique ou psychologique de la part d’un partenaire.[11] 

Pour conclure, il y a différentes pistes d’interventions pour aider les femmes victimes de violence conjugale. En effet, faire des suivis individuels ou en groupe auprès de ces femmes. Cela permettra de les soutenir et de les soulager de ce poids[12]. Elles se sentiront en confiance et saura qu’il n’y aura aucun jugement. De plus, il y a la prévention primaire. La prévention primaire vise à réduire l’incidence de la violence conjugale en agissant sur les facteurs en amont qui augmentent le risque que des comportements violents surviennent, ou sur ceux qui protègent contre leur apparition. Par exemple, promouvoir des relations amoureuses saine et exempte de violence à l’adolescence. Cela à pour objectif de développer des compétences personnelles et sociales, dont résolution de conflits et la capacité à agir comme témoins actifs, par des interventions éducatives en classe, parfois avec une composante ciblant également l’environnement scolaire, la famille ou la communauté[13]. Effectivement, le prévenir à un plus jeune âge peut être un atout contre la violence conjugale. D’une autre part, la violence conjugale est un problème systémique dû à la société d’aujourd’hui et les classes sociales qui définit celle-ci.

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