Les animaux malades de la peste, Jean de la Fontaine

Les animaux malades de la Peste

Schéma narratif :

Situation initiale :

La maladie de la Peste fait des ravages chez les animaux, « la terreur se répand ». La Peste est une maladie qui fait beaucoup de morts

Elément déclencheur :

Le lion fait réunir tous les animaux pour parler de cette maladie. Il annonce que cette maladie fait beaucoup trop de ravages et que la personne qui a fait les pires péchés doit se dénoncer pour être sacrifiée. Le lion pense que le ciel veut les punir de tous leurs péchés. Chaque animal sera jugé coupable ou non par l’avis des membres du conseil.

Les péripéties :

Le lion fait part en premier de ses péchés. Le lion assume avoir manger bien des moutons qui ne lui avait fait aucun mal. Parfois il dit même avoir manger le berger. Il se dévoue à mourir mais avant il veut que tous les animaux fassent comme lui pour que le plus coupable « périsse ». Le renard flatte le « roi » et il le désinculpe de tous ses péchés. A chacun leur tour les animaux puissants dénoncent leurs péchés. Ils sont considérés comme plus saints les uns que les autres.

L’élément de résolution :

Au tour de l’âne d’avouer toutes ses erreurs. Alors il explique son seul unique péché qui est sans doute le moins grave. Il dit avoir mangé dans le pré d’un autre. Un péché moindre comparé aux prédateurs qui eux ont enlevés la vie à bien des animaux.

Situation finale :

Le « Baudet » est condamné à mort par les autres animaux alors que c’est sûrement le péché le moins grave mais dans la nature comme à la cour c’est la loi du plus fort.

Critique du roi et de la cour :

Dans la fable on peut déduire que le roi et les courtisans sont critiqués. Le roi se montre comme une personne qui est prêt à se dévouer alors qu’il sait très bien qu’il n’a aucune chance de se faire tuer car il maîtrise très bien sa façon de parler. Il se confesse pour mieux se disculper. Le lion est donc hypocrite. Les courtisans, comme le renard, flattent le roi énormément. Le renard fait de sorte d’innocenter son roi mais aussi tous les autres prédateurs y compris lui. Les autres courtisans relativement puissants utilisent la même technique que le roi pour parler : encore une preuve d’hypocrisie et de manipulation par les puissants.

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