Les adaptations au cinéma de la matière arthurienne
Cours : Les adaptations au cinéma de la matière arthurienne. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar yokotsuki • 26 Février 2020 • Cours • 1 212 Mots (5 Pages) • 281 Vues
Les adaptations au cinéma de la matière arthurienne
L'adaptation de John Boorman dans Excalibur : Dans les enjeux généraux
d'une adaptation, il y a la question de la fidélité. C'est un terme qui ne signifie
pas forcément grand chose au sens où il y a de très nombreuses manières
d'être fidèle et infidèle. On peut aussi bien être confronté à une adaptation qui
va être fidèle à l'esprit de l'oeuvre initiale sans en suivre l'histoire ou une
adaptation qui suivrait l'histoile mais peu fidèle à l'esprit. L'adapatation a
toujours été quelque chose de fréquent au cinéma. Dès l'origine du cinéma,
les premiers sujets choisis par les personnes étaient passés dans des fêtes
foraines. Une grande oeuvre se faisait en 2 minutes. Les Misérables étaient
fait en 3 minutes. Ce n'était pas une bonne adaptation mais on se contentait
d'adapter et ce que les spectateurs vont reconnaître. Le transmedia est
lorsqu'on a une source générale de fiction qui va être déclinée sur de très
nombreux supports : fiction initiale qui donne lieu à de très nombreux récits
(Star Wars > déclinaison en jeu vidéo etc).
John Boorman : manière dont il rend compte le merveilleux, le réalisme et le
rapport à l'histoire (il fait du mythe historique) > conception générale de la
légende arthurienne. John Bormann fonde son adaptation sur un certain
nombre de sources. Mais il ne fait pas l'adaptation d'une seule source. Il
construit lui-même quelque chose de nouveau à partir des différentes
sources pour les besoins de son récit. Il n'y a pas une seule manière de
raconter son histoire. Il est légitime depuis le début de la raconter à sa
manière et de raconter des choses plus ou moins différentes avec quelques
points nécessaires. On ne peut pas s'inscrire dans la tradition arthurienne si
on va contre certain élément comme l'infidélité de Guenièvre avec Lancelot. Il
recentre l'intrigue sur les éléments centraux. Il fait des ellipses et il exerce la
conjointure narrative avec un enchaînement tragique principal. Il enchaîne
différents éléments symboliques du mythe de la légende dans une seule et
même organisation. Sa fiction a un centre, un point de rencontre particulier.
Les ellipses :
Les ellipses est quand on décide de passer sous silence un certain nombre
de chose :
- la quête chevaleresque : Seulement la quête du Graal mais ne donne lieu à
quasiment rien sinon qu'on voit par des ellipses successives le temps qui
passe. Perceval est de plus en plus barbu, déguenié pour manifester que les
années s'écouelnt et il ne trouve rien. (Tant qu'il ne trouve pas le Graal, il ne
retrouve pas à Kaamelott) Crise actuellement en Angleterre avec famine,
maladie, etc. C'est montré de façon limitée. La quête de Perceval est de plus
en plus difficile.
- Merlin : Les seuls éléments de Merlin sont ceux qui intéressent directement
l'intrigue. Aucun élément sur ses facultés, sur ses origines. Quelques
éléments sur les relations entre Morgane et Merlin. La figure de Morgane
concentre toutes les potentialités négatives. C'est l'adversaire quasiment
unique des chevaliers.
- entre le moment où l'épée apparaît dans la pierre et la naissance d'Arthur, il
y a une ellipse de 16 ans-17 ans.
- Kaamelott est monté en un instant.
- Les figures principales : Merlin, Uther, Arthur / Lancelot, Perceval, Gauvin /
Guenièvre, Morgane, Mordrède
Exemple de conjointure narrative (film) : Après la mort du duc de
Cornouailles. Uther a juré de donner le fruit de ses entrailles en échange de
la nuit d'avant :
- le moment où Excalibur apparaît à la roche est associé dans le temps à la
naissance de Merlin. L'épée est plantée dans la pierre à ce moment. C'est
une manière de représenter le destin d'Arthur en étant lié à l'épée. Mais c'est
une nouveauté. Dès lors qu'Excalibur est en jeu, Merlin n'est pas capable de
savoir ce qu'il va se passer. Les moments où Merlin est surpris sont les
moments où
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