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Les Colchiques

Mémoire : Les Colchiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Juin 2015  •  661 Mots (3 Pages)  •  718 Vues

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Introduction :

Ce poème est un sonnet déstructurée composé d'un septain, d'un quintil et d'un tercet. Cette structure permet aux poètes de faire varier le rythme, en effet le septain et le tercet créent un rythme lent confirmé par les adverbes « lentement »x2,« doucement » et le quintil un rythme fort confirmée par le champs lexical de la musique : « fracas », « harmonica », « battent »x2 et « chante ». Le colchique est une fleur qui fleurit à la fin de l'été et qui donne des fruits aux printemps. C'est une fleur empoissonnée

I) la comparaison de la fleur et de la femme

Le poème est construit sur une analogie entre les colchiques et les yeux de la femme, tour à tour comparant et comparé. L’image, réversible tout au long du texte, est fondée sur la couleur et l’empoisonnement : - « Le colchique couleur de cerne et de lilas » v.4 représente les yeux, auxquels renvoie le nom « cerne » la fleur est le comparant, elle-même est comparé à la fleur du lilas pour sa couleur et devient donc le comparé. Noter que le mot « cerne », cercle bleuâtre autour des yeux, annonce la comparaison du v.5 : « tes yeux sont comme cette fleur-là ». La fleur est le comparant et ainsi de suite. - V. 10-11 « les colchiques […] sont couleur de tes paupières », V. 12 : le mouvement des paupières est comparé aux « fleurs [qui] battent au vent dément ». Cela est confirmé par le double chiasme comparatif (ci-dessous) ce qui montre bien le renversement du comparant et du comparé. Nous avons donc l'idée de la femme porteuse de mort.« Verschämte-Jungfrau » est l'un des noms donnés à la colchique, en allemand. C'est aussi pour souligné le fonctionnement étrange de cette fleur car contrairement aux autres fleurs, elle fleurit l'été et donne des fruits le printemps.

L'empoisonnement

on remarque dans le poème l'omniscience de la notation visuelle, ce qui montre que l'empoissonnement se fait à travers le regard . D'ailleurs nous avons ici la comparaison du poète en vache, de ce fait on peut dire que la femme empoisonne le poète confirmé dans les vers 2-3 et 7, ou nous avons un double parallèle souligné par la répétition du même groupe verbal dont les sujets sont différents : « Les vaches […] / Lentement s’empoisonnent », « Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne » - s’établit entre d’une part le poète (« ma vie ») et les vaches et d’autre part entre les yeux et les colchiques : les yeux de la femme empoisonnent celui qui subit leur charme (le poète) comme les colchiques empoisonnent les vaches.

II.Un poème placé sous le signe de la vie et de la mort

La vie est évoquée à travers le bruit que font les écoliers qui viennent se divertir dans le champ. La cacophonie ambiante due à leur présence est rendue dans la 2ème strophe par une sonorité dure et brutale en [k] qui s’oppose à celles, plus douces, des deux autres strophes. Mais l’irruption du bruit n’est qu’une manifestation illusoire de la vie : les enfants, cédant au charme envoûtant mais mortifère des colchiques, se mettent rapidement à les cueillir (v.10)… Le début et la fin du texte sont marqués

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