LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les Colchiques

Recherche de Documents : Les Colchiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2012  •  897 Mots (4 Pages)  •  1 725 Vues

Page 1 sur 4

Le poème « Les Colchiques » de Guillaume Apollinaire est un sonnet irrégulier qui fut publié la première fois dans « La Phalange » en 1907, puis dans le premier recueil intitulé « Alcools » et édité en 1913. Ce poème qui fait partie du cycle des « Rhénanes » (écrits rédigés en Rhénanie par l'auteur) a été composé en 1902, alors que le poète se trouvait en Allemagne.

Ce poème orphique, à tonalité lyrique, présente au lecteur un paysage d'automne, champêtre. Ce cadre pastoral et bucolique sert de prétexte à une sorte de dialogue à une voix, d'une prosopopée, dans lequel le poète semble s'adresser à l'être aimé, qui est absent. C'est un poème d'amour où la femme est comparée sans cesse à la fleur du colchique. Les colchiques symbolisent traditionnellement la fin de l’été, l’AUTOMNE

Thème traditionnel : Femme/Fleur

Cependant, ce poème est étrange, original.

Comment Apollinaire réutilise-t-il un mythe ancien à travers une forme poétique nouvelle ?

Nous verrons qu’Apolinaire pervertie le cliché de la femme/fleur fidèle au style novateur et moderne qui caractérise son recueil alcool

Le mot colchique est dérivé de Colchide, nom d'une région désertique à l'est de la Mer Noire en Asie Mineure (actuelle Géorgie). La Colchide était la patrie de l'empoisonneuse Médée (fille du roi de Colchide Aétès et soeur de la magicienne Circé). La légende veut que la magicienne Médée laissa tomber une goutte de l'un de ses poisons et donna ainsi naissance au colchique. Le colchique ou « narcisse d'automne », « safran des prés » est une plante vénéneuse, un poison très violent :. Le colchique d'automne porte une corolle de couleur mauve, violette, lilas

Vers 1 :LE PRE : vers 1 et 15 Tout d’abord, on a le pré qui va évoluer entre le premier et le dernier vers du poème. Vénéneux sous-entend dangereux, mais il est contrecarré par mais joli. Ainsi, le pré est gai. Le sentiment d’abandon n’est pas encore marqué car les vaches y sont paissant

VERS 2. L'errance des vaches redouble ce motif de la séparation amoureuse et du sentiment d'abandon ressenti par Apollinaire.

VERS 3 : assonance : lenteur étirement du ver. Mot long : empoisonnement lent/ à la rime : marque continuité

Vers 4 : début métaphore : mot cerne double sens : couleur et description physique. . Le lilas est la fleur privilégiée du souvenir

VERS 5-6, . Le poète établit une comparaison aux vers 5 et 6 : "tes yeux sont comme cette fleur-là/ Violâtres comme leur cerne et comme cet automne". Guillaume Apollinaire file la métaphore. La femme : La femme est présentée à travers le regard (yeux, paupières). C’est un dialogue à une seule voix, la parole du poète qui s’adresse à la femme aimée la comparaison est faite entre la fleur et les yeux. Les yeux sont comme la fleur qui est violette comme les cernes des yeux et comme l’automne. Le suffixe –âtre (violâtres) est péjoratif mais le pluriel –s apparente les yeux aux cernes. La couleur mauve-lilas, couleur délavée, motive le

...

Télécharger au format  txt (5.5 Kb)   pdf (76.1 Kb)   docx (10.3 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com