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Presentación - Poeme Les Colchiques

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Par   •  25 Juin 2013  •  864 Mots (4 Pages)  •  825 Vues

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APOLLIANAIRE

INTRODUCTION : GA est une des grandes figures emblématiques du début du XX e siècle. Il est n à Rome, en 1880. En 1901, il part en Allemagne (Rhénanie) comme percepteur d’un jeune aristocrate. La bas, il découvre la beauté des paysages, la force des traditions germaniques mais aussi les souffrances que cause l’amour. Ce séjour sera une grande inspiration pour son recueil Alcools, paru en 1913, où il témoigne les étapes de sa vie.

LES COLCHIQUES

Dans ce poème Les Colchiques, la femme est associée à une fleur, la colchique. Mais cette fleur est vénéneuse, c’est un poison. C’est donc l’inverse du mythe de la femme fleur. Ce poème a été pour la première fois publié le 15 novembre 1907 dans le journal la Phalange.

C’est un poème d’inspiration allemande rédigé en 1901 qui vient après les poèmes de la chanson du mal aimé. On est face à un échec amoureux. A la même époque, il rencontre Annie Playden. Chez Apollinaire, le sentiment d’être mal aimé est constitutif de sa nature même.

Problématique : Comment Apollinaire réutilise-t-il un mythe ancien à travers une forme poétique nouvelle ?

CONCLUSION

Dans le poème Les Colchiques, Apollinaire affirme son pouvoir créateur. En disant sa mélancolie, il la maîtrise ; mais il se complaît tout de même dans cet état. Par contre, il y a une transcendance de cette mélancolie en superposant les images de l’automne à un amour qui finit. Ce qui importe ce n’est pas l’aspect biographique du poème mais le pouvoir créateur du poète.

- Poème versifié – 14 vers . Sonnet

I. Utilisation d’un mythe :

Cf mythe de Médée

Pour dire que l’amour est un poison dont il faut s’éloigner, Apollinaire réutilise le mythe de la femme fleur déjà utilisé par Ronsard. Mais dans cette comparaison, l’amour de la femme est toujours une souffrance.

A- La fleur présentée comme un poison

Les colchiques sont des plantes des prés qui sont un poison violent pour les hommes et les animaux. Le verbe « s’empoisonne » revient deux fois dans le poème. Une correspondance s’établit entre les vaches et le poète. Il existe un autre point de comparaison : c’est la notion de temps pour symboliser la conséquence qui peut être la mort (lentement, tout doucement). La relation se fait autour du verbe empoisonné et de l’adverbe lentement pour insister sur la lenteur des animaux et de la mort. On a un sentiment d’étirement de quelque chose dont on ne voit pas la fin, de délitement. L’amour ne va-t-il pas se défaire avec le temps ?

L’autre élément féminin, c’est les mères filles de leurs filles : au printemps, le colchique donne des fruits et des fleurs en automne, il y a inversion du temps et de la logique par un retour paradoxal. Les yeux sont comme des fleurs, les fleurs sont des mères filles de leurs filles. Les vers 10-11-12 sont des vers libres à 14 pieds : c’est l’extension maximale de l’alexandrin qui permet d’introduire une autre comparaison : les paupières sont comparées aux fleurs. Donc les paupières et les fleurs vont se flétrir puisqu’elles battent.

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