LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Lecture linéaire : Montaigne, Des Coches

Fiche : Lecture linéaire : Montaigne, Des Coches. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Janvier 2021  •  Fiche  •  593 Mots (3 Pages)  •  1 951 Vues

Page 1 sur 3

Lecture linéaire n°3 : Montaigne, Des Coches 

Présentation du texte :

        extrait se situe dans le dernier tiers du chapitre Des Coches[pic 1]

        l’auteur vient de rappeler les fêtes antiques : en face de l’antiquité, le monde moderne ne représente pas un progrès de la civilisation. [pic 2]

        En définitive, nos connaissances ne sont que très relatives : « nous nous écrions du miracle de l’invention de notre artillerie, de notre impression ; d’autres hommes, un autre bout du monde à la Chine, en jouissant mille ans auparavant » p.122 l.386-389.[pic 3]

Lecture expressive du texte :

Composition du texte :

        l.448 à l.467 : 1er mouvement, les vertus naturelles des peuples primitifs de l’Amérique pré-colombienne. [pic 4]

        l.467 à l.494 : 2ème mouvement, mise en scène de la colonie espagnole vue par les « sauvages »[pic 5]

        l.523 à l.534 : 3ème mouvement, désastres de la civilisation[pic 6]

Projet de lecture : Nous allons démontrer comment Montaigne oppose les Américains aux colons, comme la Nature à la civilisation.

Lecture analytique :

La plupart des réponses qu’ils nous firent et des négociations qu’on eu avec eux prouvent qu’ils n’avaient rien à nous envier pour la clairvoyance naturelle de l’esprit et la pertinence du jugement.  

Montaigne souligne les compétences intellectuelle et logique des Indiens dans leurs réponses et négociations. «  clairvoyance naturelle de l’esprit » «  pertinence », mais pas d’exemple.

La splendeur ahurissante des villes de Cuzco et de Mexico, et, parmi plusieurs choses similaires, le jardin de ce Roi où tous les arbres, tous les fruits et toutes les herbes, selon l'ordre et la grandeur qu'ils ont normalement dans un jardin, étaient parfaitement reproduis en or; ainsi que l’étaient, dans son musée, tous les animaux qui naissaient dans son pays et dans ses mers; et la beauté de leurs ouvrages de pierreries, de plume, de coton, la beauté de leur peinture montrent qu'ils ne valaient pas moins que nous en savoir-faire.

Qualités esthétiques        

      beauté des villes «  splendeur ahurissante »[pic 7]

      industrie, activités artisanales « entre plusieurs choses pareilles ».[pic 8]

Montaigne insiste sur la richesse du raffinement de l’imitation de la nature. Ce qui est beau pour les indiens imite la nature.

Montaigne dit que les indiens ne sont pas inférieurs aux européens, ils seraient même peut être supérieurs.

Mais quand à la piété, au respect des lois, à la bonté, la libéralité, la loyauté, la franchise, il nous a été bien utile de ne pas en avoir autant qu’eux : par cet avantage qu’ils avaient sur nous, ils se sont perdus, et vendus, et trahis eux-mêmes.

Conclusion :

Montaigne idéalise quelque peu les « sauvages » ici. Cependant il voit clairement combien leur naïveté et leur curiosité vont causer leur perte. Mais il lui importe avant tout de protester contre les cruautés commises, au nom des conquêtes. L’on observe ainsi que s’il évoque ici celles des Espagnols, envisagées au point de vue des indiens, il emploi cependant toujours le pronom « nous » dans une intention d’auto-condamnation. L’éloge de ce qu’on appellera le « bon sauvage » constitue dans ce texte surtout un instrument de critique à l’égard de la civilisation du vieux monde.

...

Télécharger au format  txt (3.4 Kb)   pdf (69.8 Kb)   docx (11.9 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com