Lecture analytique : Le grand violon, Michaux

Lecture analytique 13 : Le grand violon, Michaux

Introduction / présentation

Henri Michaux est un écrivain, peintre et un grand voyageur du XXème siècle

        Le grand violon, paru en 1938.

        Le texte est une poésie moderne qui tourne autour d’un violon.

        Comment, à travers un univers fantasmagorique et enfantin, Michaux nous donne à voir un mal-être ?

         Nous pouvons observer deux mouvements différents : L1 à L7, un poème élégiaque et un univers fantasmagorique puis L8 à L18, l’angoisse de Michaux.

Explication linéaire

1. Un poème élégiaque et un univers fantasmagorique

1. Un monde imaginaire et enfantin :

• Personnification du violon
• « Joue » référence au jeu
• Image d’animaux, des girafes

1. Idée de mouvement avec la vitesse : « galop » ; « bondissant »
2. Sensibilité

• « Cordes sensibles »
• « Enchagriné »

1. L’incompréhension avec les lignes 5 et 7 « que personne jamais… » parallélisme de construction

        Ce mouvement montre une attente de l'arrivée de Catherine Leroux qui est une bête curieuse.

1. L’angoisse et la musicalité de Michaux

1. Une sonorité angoissante :

• Rythme ternaire L15 à L18, rapidité et saccadé, ce qui amène l’angoisse
• Gradation L15
• Assonance en [on]

1. Un enfermement

• « Tunnel »
• « Air accablé »
• « Haute profondeur »

1. Désespoir

• Oxymore « haute profondeur »
• -gradation « inquiet, pris de remords, de désespoir »

Synthèse

        Ainsi, Michaux nous décrit son angoisse à travers l’image de son violon

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