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Lecture analytique: A toi qui n'est pas encore né(e), Albert Jacquard

Commentaire de texte : Lecture analytique: A toi qui n'est pas encore né(e), Albert Jacquard. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2018  •  Commentaire de texte  •  696 Mots (3 Pages)  •  2 597 Vues

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OBJET D’ETUDE n°1 : La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation

SEQUENCE 1 : Le savoir et la science font-ils progresser l’Homme ?

Lecture analytique n°2 : A toi qui n’es pas encore né(e), Albert Jacquard, 2000

Introduction

     Amorce : En littérature, l’essai permet de développer une réflexion, un point de vue sur un sujet quel qu’il soit : société, littérature, science, culture…

     Présentation du texte : Albert Jacquard écrit en 2000 A toi qui n’est pas encore né(e), un essai instructif à propos de ses questionnements et de ses convictions concernant les dangers de la science sur l’Humanité.

     Problématique : Comment les convictions d’un généticien mais aussi philosophe, interroge-t-il sur les évolutions liées à la science ?

     Plan : I. L’engagement de l’auteur dans sa lettre et II. L’auteur met en garde des dangers de la science sur l’Humanité

  1. L’engagement de l’auteur dans sa lettre
  1. Lettre à caractère personnel cherchant à interpeller le lecteur
  • Essai sous forme de lettre avec un caractère personnel : utilisation du pronom personnel « tu » et du pronom personnel objet « à toi » dans le titre, Albert s’adresse à sa future petite-fille ou à son futur petit-garçon
  • Le philosophe interpelle le lecteur : questions de réflexion « Que seront devenues, lorsque tu me liras, les interrogations provoquées aujourd’hui par les premières manipulations génétiques ? », il incite le lecteur à se questionner
  1. L’auteur veut convaincre son lecteur
  •  Aborde des sujets d’une certaine envergure : terme quantitatif « L’enjeu est pourtant de première importance », cela montre la gravité du problème
  • Convaincu de son raisonnement : modalisateur de certitude, des verbes comme « J’y insiste » et « Ce constat s’impose », il emploie aussi en abondance le verbe être, cela montre son assurance
  • L’auteur s’engage et ne pratique pas l’implicite : utilisation de phrases déclaratives
  1. L’auteur met en garde des dangers de la science sur l’Humanité
  1. La science fait ressortir les défauts de l’Homme
  • L’Homme est centré sur lui-même : utilisation d’un vocabulaire dépréciatif « tant d’orgueil », il souhaite montrer leur égoïsme
  • Les Hommes ont compris en quoi consiste le pouvoir de l’homme : recours aux faits « découvrant la molécule ADN, les chercheurs n’ont pas simplement élucidé un problème (…) celui de la « vie » ; ils ont montré qui donne leurs pouvoirs aux êtres vivants repose sur des mécanismes chimiques très ordinaires, et par conséquent modifiables », les hommes pensent pouvoir créer la vie grâce à la science et au savoir
  • Le philosophe pense que l’Homme peut mettre en danger l’Humanité : « l’humanité doit d’abord se méfier d’elle-même », les hommes doivent faire attention aux conséquences de leurs actions
  1. L’Homme perd la raison
  • Les chercheurs ne questionnent plus leurs expériences : « interrogations ne soient même plus formulées » et « la question de la légitimité de telle ou telle manipulation n’est plus posée », ceci montre que les hommes ne méditent plus sur le bon droit de leurs recherches
  • Jacquard prétend que l’homme est victime de son savoir orgueilleux car l’homme va jusqu’à modifier la nature : « la volonté de transformer », argument causal [pic 1] « modifier une bactérie (…) n’est pas plus un viol de la nature », selon Albert l’homme commet une erreur capitale
  • Les scientifiques ont seulement en tête le progrès : « réaliser demain ce qui était impossible hier », ils mettent de côté l’éthique et la légitimité

Conclusion

     Bilan : Dans son essai rédigé sous la forme d’une lettre, le généticien interpelle le lecteur et expose ses arguments pour pouvoir les convaincre. Selon lui, les scientifiques ne méditent pas sur le bon-droit de leurs manipulations. Il affirme que la science et le savoir sur la « vie » mis dans les mains de l’homme pourront mettre en péril l’humanité.

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