Lecture Analytique L'école Des Femmes

Lecture analytique

L’école des Femmes-Molière

Introduction :

Au XVIIème siècle, siècle du classicisme, les comédies étaient utilisées afin de dénoncer les mœurs de la société à travers le rire. Ainsi, Molière, dramaturge auteur de comédies, mais aussi comédien et chef de troupe de théâtre français, utilise ce procédé. En effet, il écrit des comédies de genres variés, dont L'École des femmes en 1662, comédie comportant cinq actes, en vers. La scène 2 de l’acte III met en scène Arnolphe qui tente de soumettre Agnès à ses idéologies bien arrêtées sur le mariage et en lui expliquant que l’homme est supérieur à la femme. Nous étudions cet extrait dans le cadre de notre objet d’étude le théâtre, dans le groupement de texte intitulé le rapport de force entre les hommes et les femmes, qui est accompagné des textes : Lysistrata d’Aristophane, Acte III scène 16 du Mariage de Figaro de Beaumarchais et d’Antigone de Jean Anouilh.

Lecture

Mais quels sont les procédés qu’utilise Adolphe pour soumettre Agnès ? Pour répondre à cette question, nous étudierons dans un premier temps Arnolphe le bienfaiteur d’Agnès, puis la définition du mariage selon Arnolphe.

I) Arnolphe le bienfaiteur d’Agnès

a) Ton impérieux d’Arnolphe

Arnolphe est un personnage vantard et atypique. Pour qu’Agnès L’écoute il utilise exclusivement l’impératif « lever un peu la tête, et tourner le visage »(v676) é »regardez-moi là »(v677) « imprimez-vous le bien »(v678) Il parle de lui et des autres comme si il étais une grande personne, on peut alors supposer que c’est un personnage vantard « Et dans le même temps admirez ma bonté »(v682), il se met sur un pied déstale montrant a Agnès que si elle en est la aujourd’hui c’est grâce à lui « Vous fait monter au rang d’honorable bourgeoise »(v684) « et jouir de la couche et des embrassements »(v685) « a mériter l’état ou je vous aurais mise »(v692) Arnolphe donne l’impressions de s’être sacrifié pour Agnès.

b) Arnolphe le sauveur d’Agnès.

Agnès est, avant son mariage avec Arnolphe une « pauvre villageoise »(v683) vivant dans un esprit de bassesse, donc de basse conditions « Contemplez la bassesse ou vous avez été »(v681) « Le peu que vous étiez sans ce nœud glorieux »(v690) Arnolphe vante l’ascension sociale d’Agnès « Honorable Bourgeoise »(v684) « Couches »(v685) « embrassements »(v685) « nœud glorieux »(v690) Selon Arnolphe si Agnès en est arrivé là c’est en partis grâce à lui, et il estime qu’elle doit lui en etre reconnaissante, comme on peut le constater lorsqu’il lui dit « à mériter l’état ou je vous ai mise »(v692). « Villageoise »(683) « Bourgeoise »(v684)à constituent une rime riche en « geoise », cela insiste sur l’évolution du statut sociale d’Agnès.

Ainsi on découvre dans cette scène qu’Arnolphe se trouve être un personnage qui vante ses mérites et qui ne semble pas être modeste. On suppose déjà qu’il se sent supérieur aux femmes ce que vas nous confirmer ses propose sur le mariage

II) La définition du mariage selon Arnolphe

a) Le portrait élogieux des hommes

Nous avons remarqué qu’Arnolphe est un personnage vantard qui n’hésite pas a se complimenter, ici il va faire une éloge de l’homme, il utilise pour cela le champs lexical du pouvoir « toute puissance »(v700) «moitié suprême »(v703) « gouverne »(v704) «chef qui le conduit »(v706) « le valet a son maitre »(v707). Pour lui l’homme dirige tout « du côté de la barbe est toute la puissance »(v700), en complimentant les hommes il se complimente lui-même il sous-entend donc qu’il est le maitre suprême ce qui renforce son cotée vantard et sexiste. Il se voit comme un chef qui instruits les autre (ici Agnès) « Et ce que le soldat, dans son devoirs instruit »(v705) « Montre d’obéissance au chef qui le conduit »(v706)

b) Le rabaissement des femmes

En faisant son portrait élogieux sur les homme Arnolphe les compare au femmes, qui selon lui sont nettement inférieur a eu,

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