Lecture Analytique Gargantua

Gargantua, François Rabelais (1534)

I/ Une scène de repas

• -  Abondance du champs lexical de la nourriture

• -  beaucoup de convives «tous les villageois» l.13 (idée d’abondance)

• -  les convives viennent de partout --> 6 noms de lieux

• -  l.15, la «boisson» semble a l’origine de la convivialité

• -  l.21, allitération en «R» qui accentue l’idée de pèle-mêle --> procure une harmonie

imitative traduit par les pas cadencer des danseurs et de la musiques des instruments

évoqués a la l.22

• -  style direct rend le récit vivant; on ne sait pas par qui les paroles sont prononcer

• -  l.24/25, infinitif de narration, accélération du rythme + personnification --> donne l’image

d’une fête animée

II/ Une tonalité comique
- des géants -> noms des personnages -> exagération -> effet grossissant - l.6/7 hyperbole => expression de la conséquence
- comique de situation => elle est enceinte et elle mange des tripes
- l.19/20 mise en valeur d’un proverbe
- oxymore «matière fécale»/»beauté»
- un raisonnement placer sous le signe du jeu => conséquence => le rire

III/ L’esprit humaniste

• -  selon Rabelais, il faut « Rompre l’os et suer la substantique moelle »

• -  volonté de Rabelais a choquer le lecteur pour qu’il ne s’arrête pas aux apparences

comique et trivial mais qu’il en pénètre la signification profonde. L’humanisme vise a retrouver la nature comme dans les tapisseries aux milles fleur parsemé de fleurette et d’animaux, mais ici, tout nous choque, le narrateur souhaite que l’on n’est pas honte de notre corps et des fonctions naturelle

• -  texte teinté d’anticléricalisme (contre l’église)

• -  la trivialité a une fonction : il s’agit de profiter de la vie, Rabelais donne un art de vivre

fondé sur les jouissance des fonctions naturelle, ainsi tout ce qui touche au corps ne doit pas provoquer le dégout, au contraire, l’humaniste montre l’homme tel qu’il est, d’ou le présence d’élément scatologique (excrément)

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