Lecture Analytique Gargantua

LA1 : Gargantua, chap. 57, F. Rabelais (1534)

Introduction :

→ Gargantua est un roman de Rabelais paru en 1534, il raconte l'histoire et la vie de Gargantua, le héros éponyme et des aventures qu'il va connaître toute sa vie (2 parties : la naissance et l'éducation de Gargantua ; la bataille de Gargantua contre les armées de Picrochole → géant qui a annexé les terres de Grandgousier (→ seigneur de Gargantua).

→ L'extrait étudié est à la fin du roman. Pour récompenser Gargantua, Grandgousier lui offre une abbaye après la victoire (→ Thélème) pour le remercier de la bataille qu'il a mené. L'extrait propose une description de l'utopie que Gargantua a crée dans l'abbaye.

→ François Rabelais ( - ) : a vécu durant la première moitié du XVIe siècle. Et comme la plupart des humanistes, il avait plusieurs métiers (écrivain, botaniste, médecin, moine). Mais il est surtout connu pour les romans qu'il a écrit. Les deux plus connus sont Pantagruel (1532) et Gargantua (1534). Gargantua va s'attacher à raconter la naissance du géant et son éducation.

→ En quoi cet extrait de Gargantua presente-t-il une utopie parfaite mettant en valeur une éducation humaniste ?

Plan :

I) La description d'une société utopique :

1°) Un type de texte descriptif :

→ descriptif → verbes imparfait de description (l. 2/3) => l'imparfait décrit toutes les habitudes des personnages.

→ descrption d'un mode de vie avec l'imparfait qui montre leurs habitudes “se levaient”, “buvaient”, “mangeaient”.

→ Structure :

l. 1 – 13 : description générale

l. 14 – 21 : description du fonctionnement de leur liberté

l. 22 – 37 : l'éducation

l. 38 – fin : ce qui concerne le mariage (et le départ)

=> description globale de toute la société.

2°) Les caractéristiques de cette utopie :

Liberté : se voit à travers la seule clause “Fais ce que voudras”, d'autre part, il n'y a ni loi, ni statut (l. 1 – 2), ni Constitution → pas de contraintes. Tout est organisé selon le bon vouloir et le libre arbitre.

L'éducation : après la liberté, l'éducation “bien nés, bien éduqués” (l. 7) → l'éducation va permettre de supprimer les vices. Elle apporte également la vertu et va ainsi rendre la société meilleure. → pas de règles = pas de transgression d'icelles.

L'ordre (une vie ordonnée) : l'ordre n'est pas contraignant et permet un bon fonctionnement.

L'égalité : les femmes travaillent comme les hommes et montent également à cheval.

La solidarité (prendre en compte les désirs des autres dans la vie en communauté) : le groupe ou l'autre est plus important que soi-même (l. 14 – 15)

La perfection : il n'y a pas de marginal/laissé pour compte, ils sont tous éduqués etc. → grâce aux principes précédents (ex : le mariage → s'aimer du 1er au dernier jour de la même manière).

=> Ce texte s'appuie beaucoup sur l'éducation pour décrire

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