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Le vieil homme de la ligne A

Dissertation : Le vieil homme de la ligne A. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Juin 2017  •  Dissertation  •  1 683 Mots (7 Pages)  •  634 Vues

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Effrayant c'est le terme que le vieil homme utiliserai pour qualifier le crissement des freins du métro Toulousain sur ces rails. Ce son était presque inaudible ,voir inexistant mais le vieil homme l'entendais tout de même et plus il avançait dans l'âge plus ce couinement était fort au plus profond de sa tête. Il entendait la souffrance de cette boite de métal qui transportait le monde et sa misère. Une fois la rame arrêtée il montait, s'asseyait, observait ...

Il observait ce jeune lycéen écouteurs vissés sur les oreilles, il s'interrogeait sur la présence éphémère de cette jeunesse ouverte au monde entier par une simple fenêtre numérique mais bel et bien fermée au monde qui l'entour. Mais le vieil homme n'est pas de ceux qui sont dans le dénie de cette jeunesse 2.0 et qui ont perdu toute foie en ces générations futures, il rêvasse s'imagine naitre à l'aube de ce 21eme siècle et ça lui permet de ne pas les mépriser, il les comprend, les envies ...

Lui est un fantôme dans une foule qui ne le voie pas, ou bien pas de la façon dont il voudrait être perçu. En effet lorsque cette jeune femme lui propose sa place il se sent comme un assisté de la société qui importune une France active qui travail, qui vit, il refuse donc touché dans son amour propre, bien que ses jambes le fasse souffrir. Il ne veux pas qu'on le considère comme un être faible, il a toute sa tête et s'entête à ignorer sa condition physique sur le déclin qui n'est pas à l'image de son esprit.

Ce vieil homme est un homme de lettre il a dédié sa vie à l'enseignement, peut-être était-ce la raison de cette foie inébranlable à ces génération futures; où bien n'était-ce qu'un moyen d'externaliser et de transmettre une soif de connaissance qu'il ne pouvait garder pour lui de peur de saturer à l'image de cette cage de fer dans laquelle il s'embarquait tout les matins. Il observait et une fois rentré dans son modeste appartement il écrivait sur tout et sur tout le monde. Il recherchait dans les actions, les sourires, les regards, des histoires à conter. Claquant la porte et se dirigeant vers sa chaise usée par les années il grattait des heures et des heures faisant saigner le bois de cette pauvre table collée à ce mur de plâtre assombri par la poussière.

Il contait l'Histoire de cet homme usé par la tache, accroché à la barre du métro. Il s'imaginait que cet homme la tête baissée sa sacoche de cuir à la main se rendait au travail pour nourrir, loger, éduquer ces deux enfants sa femme l'ayant quitté pour un autre.

Le vieil homme est désormais dans la tête de ce père de famille :

Son Travail il s'y traine tous les matins, il sait qu'il a cette chance d'avoir un emploi stable, dans un pays qui nous martèle à travers les médias que nous sommes en plaine crise de l'emploi et que la courbe du chômage tend à s'inverser qu'à de très rares occasions. Mais si il n'avait point son devoir de père à assumer, pourquoi travailler ? Pourquoi se rendre dépendent d'un supérieur méprisant issu du cercle fermé de la haute société Française ? Cette haute société patronales que l'on cherche à nous camoufler en généreux entrepreneurs au service de leur salariés. Il le sait il ne faut pas stigmatiser ce patronat sans qui la société et l'économie française tomberait en lambeau, certes quelques uns restent modestes et raisonnable tout en s'assurant un certain confort de vie qu'ils n'ont pas démérité, mais pourquoi certains de ces hommes ne peuvent se fixer de limites allant jusqu'à arracher le moindre centime au smic de leurs employés pour compenser les repas "généreusement" offerts à leurs collaborateurs et associés dans les grand restaurants étoilés de la capitale Parisienne.

L'homme partirai, sans ces obligations familiales, il quitterais son confort social et économique pour vivre libre de toute hiérarchie mais cet homme sait qu'il a laissé passer sa chance ou du moins il le pense. Il se répète que ces envies de départ de liberté c'est bon pour la jeunesse et les rêves de gosses, mais il est bien loin de se rendre compte que son seul obstacle est sa propre personne et son point de vu formaté et conventionnel de la vie.

Il vivra donc enfermé dans ses petites manies, il vieillira dans ses habitudes quotidiennes, il regarderas ses deux enfants vieillir à leur tour et se détacher de lui sans retour sur investissement de l'amour et de l'implication qu'il a eu auprès d'eux ; comme ce vieil homme qu'il entraperçoit tous les matins assis dans l'ombre au fond du métro il finira dans l'indifférence de cette société qui ne juge que par l'effort et le travail fournis réduisant les vieux retraités à des êtres avariés qui ne sont bons qu'à faire perdre leur temps au individus socialement intégrés en encombrants les transports, et les queues du supermarché.

Le vieil homme du fond de sa rame vois son protagoniste descendre d'un pas nonchalant. Il divague dans ses pensées, il songe à tous les personnages qu'il fait vivre à travers ces individus qui empruntent tous les jours cette ligne A du métro occitan.

Il s'aperçoit d'une chose, lorsqu'il se met à la place de ces gens il finis toujours par s'orienter vers une seule et même chose : la perception que les autres ont de lui. Il se sent égocentrique et égoïste à l'image de Gnathon, puis il se rassure "Gnathon n'aurais pas pu enseigner, il aurait conservé la connaissance pour lui si il avait eu accès" se dit il. Il demeure pensif, et se pose de plus en plus de question sur la perception qu'on a de soi-même et tire des conclusions.

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