Le survenant

Pour commencer, dans Le Survenant, l’étranger devient une meilleure version de lui-même.

Le fait de voyager et s’attarder quelque temps dans des endroits différents lui a permis de s’enrichir culturellement sur plusieurs aspects de sa vie pour trouver la meilleure facette de sa personnalité. En effet, vu qu’il se déplace de ville en ville, les cultures et les mets locaux changent. Il connait donc plusieurs bonnes recettes de cuisine. Le survenant est un grand conteur et partage beaucoup de ces connaissances aux autres. En effet, le fait d’être nomade lui a permis de développer ses talents culinaires. Par exemple, les recettes apprises au fil des ans à Alphonsine. « De la soupe de perdrix! Là vous avez commis un vrai péché, la petite mère, de gaspiller du bon manger de même! La perdrix on la mange aux choux avec des épices et des graines de Manille, mais jamais dans la soupe. » p.45. Dans cet extrait, les deux points d’exclamation démontrent que l’étranger s’y connait quand même assez dans ce domaine pour pouvoir critiquer le plat cuisiné par Alphonsine. Cela met donc l’accent sur les grandes et multiples connaissances que l’étranger a fait grâce au nomadisme. De plus, le survenant aime beaucoup aider les autres dans leurs tâches quotidiennes. En effet, c’est une personne travaillante et le fait d’aider les autres lui procure un sentiment d’accomplissement de soi. Il se sent utile. Par exemple, quand il aide Didace et Amable à travailler sur la terre en échange de pouvoir habiter chez eux. Pour le démontrer : « Incapables d’embrayer leurs mouvements, les Beauchemin ne suffisaient pas à fournir au Survenant les bûches que, d’un bras plein d’ardeur, il fendait à la hache et faisait voler rapidement par quartier » p38. Dans cet extrait, le Survenant est tellement rapide et efficace que les deux autres hommes ne sont pas capables de fournir à la même vitesse le bois. Le fait de voyager lui a permis d’effectuer différents travaux et ainsi, devenir efficace dans ce qu’il fait, car il ne reste pas longtemps au même endroit. Donc, il apprend vite avec une haute efficacité et il adore cela. Le Survenant en demande toujours plus et est le premier à vouloir travailler. Il est devenu polyvalent dans tout ce qu’il entreprend.

Puis, le fait d’être nomade lui donne un avantage sur le plan amoureux. En effet, vu que l’étranger ne reste pas assez longtemps à un endroit précis, il n’a pas le temps de s’attacher profondément à une personne. Ce qui lui évite une peine d’amour et lui procure seulement de bons moments en vivant l’instant présent avec les personnes qu’il côtoie de place en place. Pour le démontrer : « Le soir, le Survenant alla comme à l’ordinaire reconduire Angélina et faire un bout de veillée avec elle. » p135. Dans cet extrait, on comprend clairement qu’il n’y a aucune obligation dans la relation. En effet, il est question de seulement passer « un bout » de soirée avec elle. Ce qui indique que la relation n’engage à rien et que le Survenant entretient seulement une relation basée sur le moment présent sans rien devoir à cette fille. Il passe donc de beaux moments sans se compliquer trop la tête, sans engagement à long terme. Bref, l’étranger trouve satisfaction en partageant ses connaissances et en côtoyant de nouvelles personnes.

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