Le Survenant

Certes, le mode de vie nomade représente un monde de grande liberté de choix ainsi qu’un monde riche en connaissances. En effet, le Survenant fait preuve de rejet envers tous liens d’attachements affectifs ou matériels. Il dénonce le fait d’avoir une résidence fixe << quand [il avait] demeuré un mois à un endroit c’était en masse. >> (p.) C’est donc «Un soir d’automne, au Chenal du Moine, comme les Beauchemin s’apprêtaient à souper, des coups à la porte les firent redresser. C’était un étranger de bonne taille qui demandait à manger» (p.19) qu’est arrivé le Survenant. Il aime voyager et changer d’endroit caractéristique propre au nomadisme. Par ailleurs, le Survenant impressionne les gens du Chenal-du-Moine grâce à ses multiples expériences et connaissances de la route. Notamment, lorsqu’il s’apprête à raconter ses histoires de la route, <<curieux d’entendre ce que le Survenant pouvait raconter du vaste monde, les gens du Chenal accouraient chez les Beauchemin. >> (p.50) Les gens sont curieux de voir du nouveau dans leur petit village et cherche à savoir se donc le Survenant a tant de différent qu’eux.

D’une autre part, le mode de vie sédentaire pourrait aussi être une certaine source de bonheur pour les gens du Chenal. Notamment, par la stabilité et la sécurité de la routine.

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