Le survenant

Dans un premier temps, il est possible d’affirmer que, dans Le Survenant  de Germaine Guèvremont, la vie sédentaire est idéalisée, car ce mode de vie représente un sentiment de bonheur pour les habitants de Chenal du Moine. D’abord, les habitants de Chenal du Moine se sentent heureux d’appartenir à une terre puisque cela représente d’être respectés. Lors d’un entretien entre le survenant et Amable, ce premier veut savoir qu’est-ce qu’un survenant : « - Un survenant, …, c’est quelqu’un  qui s’arrête à une maison ou il est pas invité… -Je (le survenant) vois pas de déshonneur… - (Amable) Dans ce pays icitte, on est pas prêt à dire qu’il y a de l’honneur à ça non plus. » (p.47) Dans cet extrait, Amable explique au survenant que les personnes qui n’habitent pas à un endroit fixe ils sont mal vue et que ces personnes sont malheureux puisqu’ils ne sont pas respectés, car être un nomade n’a pas d’honneur.  Ensuite, le mode de vie sédentaire rend heureux les habitants, puisqu’elle permet aux habitants d’obtenir des biens et elle leurs garanties des nourritures. En effet, Alphonsine est heureuse de savoir que sa famille compte avec des ressources pour affronter l’hiver : « … elle énuméra joyeusement les ressources de la maison : notre bois,…, la fleur de sarrasin,…Nos pois…Nos patates…Notre beurre… » (p.41) Dans cet extrait, il y a une énumération pour but de montre la liste des biens que les sédentaires possèdent. Par ce fait, il est possible à dire que les sédentaires ont une bonne qualité de vie. Enfin, la vie sédentaire permet de créer une bonne harmonie avec les habitants. Les habitants de Chenal du Moine se réunissent à chaque année pour fête la nouvelle année.  La bonne ambiance que les habitants ont entre eux s’exprime par « des cris, des rires, de grands hélas! des embrassades, des poignées de main, des vœux, des plaisanteries,…, » (p.95) La bonne relation de ces habitants est le fruit de la longue cohabitation entre eux dans la même terre. En effet, les habitants se connaissent tous, car les terres sont transmises de génération en génération. Bref, les sédentaires sont des personnes heureuses en raison qu’ils sont fiers d’appartenir à une terre, ainsi ils possèdent de ressources pour affronter la rudesse de l’hiver et  de plus, ils cohabitent en harmonie avec ses voisins.

En conclusion, on peut affirmer que le roman, Le survenant de Germaine Guèvremont, la vie sédentaire est idéalisée. En effet, ce mode de vie apporte le bonheur aux habitants, car elle permet d’obtenir des biens, le respect des autres et une bonne ambiance avec les habitants. Ainsi, la vie sédentaire transmet de bonnes valeurs aux habitants. Pour finir, la vie nomade est dévalorisée par les personnages du roman en question. Il est évident que le roman, Le Survenant, est une œuvre littéraire du terroir, car les thèmes principaux dans l’œuvre sont la terre, la famille et la religion. Pour le constater, on peut le comparer avec le premier roman du terroir qui est La terre paternelle (1846) de Patrice Lacombe.

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