Le plan détaillé
Dissertation : Le plan détaillé. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar marianeguay13 • 18 Octobre 2016 • Dissertation • 1 430 Mots (6 Pages) • 1 897 Vues
Volet 1 : Le plan détaillé
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INTRODUCTION | ||
Sujet amené | ||
Contexte sociohistorique | Philosophie | Déterminisme présent dans le XIXe siècle à Paris. Société matérialiste. |
Contexte littéraire | Courant | Réaliste |
Caractéristiques | Les écrivains essaient de montrer une vision vraisemblable de la réalité. | |
Contexte personnel | Biographie | Il a été employé au ministère de l’Institution publique. Il a écrit des nouvelles pour deux journaux : Le Gaulois et Gil Blas. |
Thématique de l’ensemble de son œuvre | Il use de renseignements vrais et précis sur le contexte du récit. Il croit en la doctrine pessimiste de Schopenhauer. | |
Sujet posé | Un écrivain réaliste a pour but de montrer une vision vraisemblable, complète et saisissante de la réalité qui porte à réflexion. | |
Sujet divisé |
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DÉVELOPPEMENT : ARGUMENTATION EN TROIS PARTIES | ||
Premier argument principal | ||
Maupassant donne une vision vraisemblable en situant le récit dans le contexte de la réalité française du XIXe siècle. | ||
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
L’auteur reproduit la hiérarchie sociale de l’époque : haute bourgeoisie, petite bourgeoisie, prolétariat | Haute bourgeoisie : Bal du ministère, évocation de riches lieux « Salons vêtus de soie ancienne », « meubles portant des bibelots inestimables », « riches fourrures des femmes du bal et personnage de Mme Forestier avec sa rivière de diamants » Petite bourgeoisie : employé du ministère de l’Instruction publique, évocation de la petite bonne « petite Bretonne », « repas simple », « pot au feu » et décor simple : « nappe de trois jours » Prolétariat : lieu d’habitation : une mansarde sous les toits, Mathilde doit travailler dur, évocation de « la noire misère » avec le linge sale et la vaisselle à laver | Relevé des objets désignant la qualité de vie de ceux qui appartiennent à chacune des classes sociales en fonction de la hiérarchie de l’époque |
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
L’écrivain du récit donne plusieurs lieux réels et utilise des marqueurs de temps pour rendre le texte vraisemblable. | Lieux réels : «Champs-Élysées» (p.170), «plaine de Nanterre» (p.163), «la Seine» (p.165), «rue des Martyrs» (p.165). Marqueurs de temps : «lundi 18 janvier» (p.162), «le jour de la fête approchait» (p.163), «le lendemain» (p.164), «Son mari rentra vers sept heures.» (p.166), «Au bout de dix ans» (p.170). | Ces lieux et ces marqueurs temporels montrent une vision plus semblable de la vie au XIXe siècle, puisqu’ils permettent au lecteur de se situer dans l’espace et le temps. |
Deuxième argument principal | ||
L’auteur présente une vision complète de la réalité ciblée en faisant voir les causes et conséquences d’un comportement passionnel. | ||
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
Il y a cohérence du plan qui montre comment se développent les passions, l’intérêt pour l’argent | Schéma de la quête en deux parties : Deux grandes séquences en opposition : avant le bal et après le bal Avant : jolie, charmante : « souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses » (p. 160) Après : vieillie : « Mal peignée, avec les jupes de travers et les mains rouges » (p. 170) | Le découpage en deux grandes séquences montre l’évolution de la passion de Mathilde pour l’argent et le paraitre |
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
Les valeurs matérialistes de la société de l’époque ont poussé Mathilde Loisel à rêver à la richesse, puis la réalité l’a rattrapée. | Moments de bonheur : «demeura en extase devant elle-même.» (p. 164), «Elle était plus jolie que toutes, élégante, gracieuse, souriante et folle de joie.» (p. 165), «Elle dansait avec ivresse, avec emportement, grisée par le plaisir, ne pensant plus à rien, dans le triomphe de sa beauté, dans la gloire de son succès, dans une sorte de nuage de bonheur fait de tous ces hommages, de toutes ces admirations, de tous ces désirs éveillés» (p. 165) Moments de malheur : «la vie horrible des nécessiteux.» (p. 169), «usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles.» (p. 169), «défendant sou à sou son misérable argent.» (p. 169) | La vision pessimiste de l’auteur est montrée par le biais d’un événement positif, puis, par une vie de souffrance et de dettes causées par le matérialisme du 19e siècle. |
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