Le petit chaperon rouge

Tout à coup le LOUP apparaît, en simulant une rencontre casuelle et en soutenant entre des dents, distraitement, un rameau de romarin.

LOBO : - Ah ! Salut Capuracita ! Que fait-tu par ici ?

CAPERUCITA : -(avec une visage ennuyé). Quel lourd ! A voir si tu apprends d'un seul coup ! Tous les jours la même question... Dons où je vais aller ? A la maison de ma grand-mère lui apporter quelques petits trucs.

LOBO : -Ah...oui, oui... ! Ah, ah, ah... ! C'est que je suis un petit peu perdu. Sais-tu ? Et... ? Que portes-tu dans se panier ?

CAPERUCITA : - Et vas-y, têtu ! Je porte le même depuis toujours : un chapelet de boudins... c'est que la grand-mère est au régime, ou au moins elle dit cela.

LOBO : -(intrigué). Ca... ? Qu'est-ce que cela ?

CAPERUCITA : -(coquine). Approche-toi et tu le verras.

(Le LOUP s'approche et baisse la tête, et la CAPERUCITA en profite pour sortir un marteau et lui donner tois ou quatre coups ! Le LOUP tombe à terre spectaculairement).

CAPERUCITA : -''Ca'' cela est un truc pour mon autodéfense, ce ne sont pas les temps pour aller seule et sans défense par le bois.  Ne croyez-vous pas ? (Au public).

(Un garde apparaît d'un saut derrière un arbre, avec un livret et un stylo à bille à la main)

GUARDIA : -Aja ! Enfin je t'ai attraper, CAPRERUCITA ! Et les mains dans le sac !

CAPERUCITA : -C'est un marteau.

GUARDIA : -Cela m'est égal ; ça appartient a la même famille d'objets contendents et tu l'utilisais avec, une trahison et une réitération sur une espèce protégée, un authentique loup.

CAPERUCITA : -Une espèce protégée cela ? Ce truc ? Mais c'est pire qu'une rage de dent !

GUARDIA : -(En mettant dans le carnet). Aja ! Et voilà que tu étançonnes avec la circonstance aggravante d'insulte.

LOBO : -(S'incorporant, la tête qui tourne). Cela, monsieur le garde... mettez-lui toutes les circonstances aggravantes possible à cette sauvage !

GUARDIA : -Vous taisez-vous, je me débrouille très bien seul. Que vois-je ! (retire-lui le thym de la bouche) Un homme, regardez bien ! Arrachant le thym du bois, qui se trouve sous une protection superspéciale... regarde par où, deux oiseaux du même coup. A voir, les mains !

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